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PSG - Neymar, un petit tour et puis s'en va

Le déplacement à Angers pour le compte de la 36e journée de Ligue 1 ne revêtait pas une grande importance pour le Paris Saint-Germain. Officiellement champions depuis 15 jours mais englué dans une forme d'apathie depuis la défaite en finale de la Coupe de France face à Rennes, les Parisiens traînent la patte malgré les efforts de communication de leur entraîneur Thomas Tuchel pour amorcer le réveil. "Nous sommes pas contents de nos dernières performances (une seule victoire sur les cinq derniers matches de Ligue 1, ndlr). Il y a beaucoup de raisons qu'on peut aussi comprendre mais le championnat n'est pas fini. On a changé notre mentalité à l'entraînement et j'attends que mon équipe reste comme ça", avait-il déclaré vendredi en conférence de presse. Dans les faits, peu de choses confirment les dires du technicien allemand qui dans la foulée de son intervention a mené un entraînement au cours duquel moins de 10 éléments étaient présents. Samedi, à Angers, seul le cas Neymar - qui disputait son dernier match de la saison en raison de sa suspension - donnait un peu d'intérêt au déplacement du champion de France. 

Un petit show avant de partir 

Pour sa dernière apparition de la saison sous le maillot du PSG, la star brésilienne a démarré doucement, comme toute son équipe, avant de placer quelques accélérations qui ont tout de suite montré qu'il ne faudrait pas lui laisser trop d'espaces. Un ou deux dribbles chaloupés par ci par là devant un stade qui lançait d'une seule voix des "oh" impressionnés chaque fois qu'il avait décidé de montrer l'étendue de son talent. Et puis c'est une vieille routine qui lui a permis d'ouvrir le score : un une-deux avec Dani Alves, parfaitement exécuté, pour inscrire son premier but de la tête en Ligue 1, le 15e d'une saison entrecoupée par les blessures. 

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Pas vraiment présent dans le jeu, Neymar est le plus souvent apparu sur la réserve, sans trop de courses de replis ni de grands appels pour faire la différence devant. Un math à l'économie qui s'explique sans doute par sa volonté d'arriver sans embûche au Brésil pour y disputer la Copa America dans les prochaines semaines mais un match où il n'a pas eu à forcer son talent pour offrir à Paris le succès qui lui échappait. Alors que tout le monde ronronnait, c'est une nouvelle fois lui qui sur un coup de rein éclair s'est échappé dans un tout petit espace sur le côté gauche pour délivrer un centre millimétré à destination de Di Maria, auteur du second but parisien. 

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Un but et une passe décisive donc, au milieu de quelques douceurs techniques. Et puis pas grand chose d'autre, car il n'y a de toute manière pas grand chose à retenir des dernières sorties parisiennes. L'histoire ne retiendra rien de ce match à Angers si ce n'est qu'il démontre une nouvelle fois que Neymar peut faire gagner un match sans relief à lui tout seul. À montrer aussi que grâce à cette capacité, le Brésilien est bien le vrai patron de cette équipe. Il faudra maintenant attendre la saison prochaine pour s'en apercevoir. 

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