Abdou Diallo PSG Amiens Ligue 1Getty

PSG-Metz : Colin Dagba et Abdou Diallo, deux suppléants dans les starting-blocks

Thomas Tuchel le reconnaît lui-même. Le PSG n'est pas prêt et il lui faudra encore un petit peu de temps afin d'arriver au meilleur de sa forme. Il lui faudra aussi récupérer un large effectif touché par les départs (Kouassi, Meunier, Cavani, Silva, Choupo-Moting), le Covid-19, et maintenant les expulsions contre l'OM. Autant de choses qui ne facilitent pas la tâche du coach parisien, rassuré tout de même par les prestations de ses hommes malgré les deux récentes défaites.

Tuchel se dit "très inquiet" avant les décisions de la commission de discipline

En conférence de presse, Tuchel a déclaré : "C'était clair que ce serait un début de saison difficile. Mais du coup, j'étais presque surpris de voir comment on a contrôlé le match contre Marseille. Il y avait deux ou trois classes d'écart entre les équipes. Nos statistiques étaient extraordinaires. Ils ont eu toute la chance du monde, c'est difficile de l'accepter, mais on regarde la performance quand vous préférez regarder les résultats. Je suis très calme. Si on retrouve des attaquants, on va gagner des matches."

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Le discours de l'Allemand trouvera ses partisans. D'autres seront beaucoup plus sceptiques. Mais chacun se retrouvera sur un point : le contexte ne sourit pas aux Parisiens. Revenu d'une semaine de vacances après le "Final 8", le groupe n'est pas encore affûté. Les revenants du Covid-19 le sont encore moins. Et pourtant, Tuchel souhaite leur donner du temps de jeu afin qu'ils continuent leur préparation individuelle et collective. Une prise de position qui prive de facto certains joueurs d'un temps de jeu dont ils auraient pu hériter en l'absence de plusieurs éléments. On pense notamment à Colin Dagba et Abdou Diallo en défense.

"Ils doivent se battre et ils le font"

Le premier était pressenti pour jouer à Lens, mais Layvin Kurzawa, pourtant gaucher, lui a été préféré à droite. Contre l'OM, même chose. Cette fois-ci, c'est Alessandro Florenzi qui a été aligné après seulement un entraînement sous ses nouvelles couleurs. Un choix expliqué par le coach mardi : "Colin avait joué deux matches avec l'équipe de France Espoirs pendant la trêve. Il a déjà eu beaucoup de blessures musculaires. C'est pour ça qu'on a pris la décision d'aligner Layvin à Lens. C'était clair qu'Alessandro jouerait contre Marseille. Colin est entré en jeu. Il doit se battre pour sa place, comme Abdou. Ils le font et je suis très content pour ça."

Si Dagba a pu cumuler 45 minutes de temps de jeu sur les deux premières journées, Abdou Diallo n'a eu droit qu'à 24 minutes. Pas à la hauteur des espérances pour un joueur recruté près de 30 millions d'euros l'an passé. Mais là encore, Tuchel rétablit sa vérité : "Abdou est là, il est très fort aux entraînements, mais il doit être patient. Il n'a pas joué pendant six mois. Ce n'était pas le moment pour lui de commencer les deux premiers matches. Je n'ai rien contre Abdou, nous sommes très contents de lui." 

Que ce soit Dagba ou Diallo, ils pourraient démarrer l'un des deux matches de la semaine, contre Metz mercredi, ou à Nice dimanche. Thomas Tuchel tranchera. Il sera d'ailleurs privé de Layvin Kurzawa et Alessandro Florenzi mercredi soir. Suffisant pour imaginer Dagba titulaire ? L'entraîneur du PSG n'a pas souhaité en dire davantage en conférence de presse, esquivant une partie de la question qui lui était posée. En tout cas, dans l'entourage de Dagba, mais aussi celui de Diallo, on maintient qu'un départ n'est pas à l'ordre du jour même si le temps de jeu de l'un comme de l'autre laisse à désirer. Les chances de se montrer se font rares, à eux de les saisir.

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