Angel Di Maria PSG Lyon Ligue 1 09022020Getty

PSG-Lyon (4-2) : en ce moment, Paris aime se faire peur

Comment cette équipe, dans ce contexte, avec trois buts d'avance, a-t-elle pu se faire peur ? Alors que tout allait bien, que Paris menait 3-0 et semblait avoir le match en main, la situation s'est soudainement compliquée en seconde période. Il n'y avait pourtant pas de quoi s'affoler. Sous l'impulsion d'Angel Di Maria, premier buteur (22e), les Parisiens s'étaient facilités la tâche avant la mi-temps en rentrant au vestiaire à 2-0, après une réalisation de Kylian Mbappé (38e).

Jusqu'ici, seul Presnel Kimpembe, sur un tacle non maîtrisé sur Moussa Dembélé, avait fait passer un vent de frayeur dans l'enceinte parisienne, en se voyant sanctionné d'un carton jaune, qui aurait pu se transformer en rouge au vu des images (45e). L'arbitre de la rencontre Clément Turpin en a décidé autrement, et le malheureux Marçal, s'était chargé, après la pause, de donner plus de poids au score en marquant contre son camp (47e).

Deux trous d'air en une semaine

Le scénario était idéal, se disait-on alors. En tribune, nombreux étaient ceux à imaginer le match plié. Mais c'était avant que Martin Terrier ne passe par là. Avec l'aide de Keylor Navas, pas exempt de tout reproche, l'ancien Lillois a remis son équipe sur les rails en réduisant la marque (52e). Un premier but suivi d'un deuxième, orchestré par l'entrant Karl Toko-Ekambi, puis fini de près par Moussa Dembélé (59e). Le retour des vieux démons qui avaient fait leur apparition mardi à Nantes.

En Loire-Atlantique, le PSG s'était déjà compliqué la vie en concédant un but à la suite d'une erreur de Kimpembe, après avoir mené 2-0. Le club de la capitale s'était finalement imposé d'une courte tête 2-1, grâce à un excellent Navas. Un scénario qui s'est reproduit dimanche contre l'OL (4-2), Paris parvenant tout de même à corser l'addition en fin de match grâce à Edinson Cavani, auteur de son premier but en L1 depuis le 18 août dernier

Un soulagement tant pour le "Matador" que pour son équipe qui aura connu deux trous d'air sans conséquence lors de ses deux matches de la semaine. Des petits accrocs que le staff n'aura certainement pas manqué de soulever, et qu'il faura éviter de reproduire à l'avenir.

Benjamin Quarez, au Parc des Princes.

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