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Newcastle United FC v Manchester United FC - Premier LeagueGetty Images Sport

PSG : "J'ai attendu, attendu...", la confidence touchante de Ginola sur son transfert raté

On pensait tout connaître de David Ginola. Ses dribbles chaloupés, son statut d'icône en Angleterre, et bien sûr, cette cicatrice de 1993 et du match contre la Bulgarie qui l'a privé de la Coupe du Monde 94. Mais ce n'est pas ce drame collectif qui constitue le plus grand regret de sa carrière. Invité sur le plateau du Canal Champions Club ce jeudi, "El Magnifico" a ouvert son cœur, et est revenu sur un épisode méconnu qui aurait pu changer le cours de son histoire.

Le rêve brisé du Barça de Cruyff

Son plus grand regret, c'est ce transfert avorté au FC Barcelone en 1995. À l'époque, Ginola est au sommet de son art. Il sort d'une saison stratosphérique avec le PSG, où il a notamment fait la misère au Barça en quart de finale de la Ligue des Champions. Johan Cruyff, son idole de jeunesse, le veut à tout prix. Une rencontre est organisée, une partie de golf sert de prétexte. Le rêve est à portée de main.

Mais le rêve va se fracasser sur la réalité administrative de l'époque. Le Barça a déjà trop de joueurs étrangers dans son effectif. Pour que Ginola signe, il faut que Stoichkov ou Hagi s'en aille. Ils ne partiront jamais. "J'ai attendu, attendu, jusqu'à mi-juillet", a confié Ginola, l'amertume encore palpable dans la voix. L'arrêt Bosman, qui libéralisera la circulation des joueurs européens, interviendra six mois plus tard. Trop tard.

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Et si...

On ne refait pas l'histoire, mais il est permis de rêver. Que serait devenue la carrière de Ginola sous les ordres de Cruyff, dans ce qui était alors "la meilleure équipe du monde" ? Aurait-il progressé différemment ? Aurait-il retrouvé l'équipe de France et disputé la Coupe du Monde 98 ? Personne ne le saura jamais.

Ginola, lui, ne vit pas dans le ressentiment. Il reconnaît que sans cet échec, il ne serait jamais devenu "une légende à St James' Park" avec Newcastle. "La chance d'avoir joué en Angleterre, c'est fabuleux", admet-il. Mais dans ses yeux, on sent bien que le rêve catalan, le rendez-vous manqué avec son idole, restera à jamais la plus grande blessure de sa magnifique carrière.

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