Avec Paris, le calendrier est souvent un casse-tête. De la gestion de l’emploi du temps des activations lors de la tournée au Japon à celle des déplacements du PSG, Christophe Galtier, son staff et la direction sportive portent un regard attentif à cette donnée centrale dans une saison surchargée. Objectif : organiser au mieux les plages de récupération.
Vont-ils voir leur calendrier s’alourdir dans les prochaines semaines contre leur gré ? En janvier dernier (du 16 au 20), le club de la capitale devait effectuer un stage au Qatar avec un crochet par l’Arabie saoudite afin de disputer un match amical du côté de Riyad contre les meilleurs éléments des équipes de Al-Hilal et Al-Nassr. Mais une nouvelle vague de Covid a convaincu les dirigeants de reporter cette tournée (en mai), sans que la rencontre ne puisse se disputer.
Pourquoi alors ne pas faire l’impasse sur cette opposition ? Parce qu’elle est tout simplement contractelle. Le PSG est donc dans l’obligation de voyager pour participer à l’événement et toute la question porte sur le choix d’un moment opportun.
Vers une étape à Doha ?
Si rien n’a encore été décidé, une option est actuellement étudiée au club pour disputer ce match autour du 18 janvier, avant un éventuel seizième de finale de Coupe de France. L’issue du 32e de finale face à Châteauroux le 6 janvier pourrait permettre de trancher ou non la question.
Mais il y a fort à parier que Paris ne devrait pas simplement faire un aller-retour et pourrait faire un détour par Doha comme le prévoyait le programme de janvier dernier. C’est un autre point des discussions.
Si l’Arabie saoudite pousse pour voir son contrat honoré, tout le monde à Paris, même en haut lieu, ne semble pas convaincu de l’opportunité d’effectuer ce déplacement à ce moment. Surtout quand les relations avec le Qatar se sont de nouveau tendues après que le signal de diffusion du mondial a été coupé dès la cérémonie d’ouverture. Autant dire que la principauté n’a pas du tout envie que sa vitrine serve les intérêts de son voisin.
La date reste donc à définir mais à un peu plus de trois semaines du choc face au Bayern Munich en huitième de finale de Ligue des champions, l’idée d’une rencontre et d’un long voyage aller-retour ne semble pas du tout idéale.