C'était Noël avant l'heure à l'Hôpital Necker de Paris, ce lundi après-midi. Les enfants malades ont reçu la visite de l'équipe féminine du Paris Saint-Germain. Un moment de partage intense pour les joueuses, l'entraîneur Olivier Echouafni, le staff, les bénévoles et l'ensemble des 'Pitchouns'.
Réparties en plusieurs groupes de deux, les féminines du PSG ont fait le tour des chambres pour distribuer de nombreux cadeaux.
"On apporte de la joie et des cadeaux"
Il y a eu des heureux, et des heureuses, parmi lesquelles Emmy, 5 ans, qui a vu débarquer à son chevet la gardienne Arianna Criscione et l'internationale française Eve Perisset.
Toutes les deux équipées de leur bonnet de Noël, elles ont pris plusieurs photos, s'intéressant à la vie de la jeune fille. Avec une idée en tête : lui donner le sourire. "C'est génial de venir ici. En plus, c'est bientôt Noël. On apporte de la joie et des cadeaux. C'est super", résumait Arianna Criscione.

Emmy est repartie avec plusieurs gadgets, dont un laser qu'elle n'a plus quitté jusqu'à l'heure du goûter. "On voulait faire des ombres chinoises hier. Mais on n'avait pas ce qu'il fallait. C'est bien, là, on va pouvoir faire ça ce soir", confiait la maman, toute contente de voir sa fille gâtée de cette manière.




"Je suis le Père Noël en fait !"
Comme Criscione, Perisset et les autres joueuses, Sabrina Delannoy, la directrice adjointe de la Fondation PSG, a joué le jeu. "Le premier bonheur, c'est pour l'enfant, disait-elle. Il peut réaliser son rêve en baignant dans l'univers PSG. Et les filles vont aussi en sortir grandies."
Le jeune Maksymilian, 15 ans, né en Pologne, a lui profité de cette journée pour faire ses emplettes. "Je ne suis pas très fan de foot, précisait ce grand bavard. Mais j'ai un ami qui adore le Paris Saint-Germain, alors je vais essayer d'avoir tous les autographes des joueuses." Mission accomplie ! "Je suis vraiment content. J'ai déjà un cadeau pour ma soeur, un autre pour ma mère, et un dernier pour mon ami. Je suis le Père Noël en fait !"
Même si les enfants comme les parents ne connaissaient pas forcément les joueuses, ils ont tous sans exception profité de cet après-midi qui s'est clôturé par une valse de bonbons, des tours de magie et une séance de dédicaces. "Les filles savent faire, elles ont été grandioses", glissait Olivier Echouafni. Car les sourires étaient présents à chaque étage. Dans chaque service. Un instant à part dans la vie de ce groupe, vainqueur du Paris FC (3-0) la veille, au Stade Charléty.
Benjamin Quarez, à l'Hôpital Necker (Paris).
