André Villas-Boas MarseilleGetty

OM, Villas-Boas charge la presse sur les tensions Payet-Thauvin

Ayant déjà connu ses premières minutes dans la défaite contre Monaco, Arkadiusz Milik a été présenté officiellement à la presse, ce mardi. Aux côtés d’André Villas-Boas et de Pablo Longoria, l’attaquant polonais a affiché son ambition à l’OM et d’aider le club à retrouver une spirale positive dans les résultats mais également dans la vie de vestiaire.

Depuis quelques semaines, le groupe marseillais est au centre des attentions en pleine crise sportive. Les différentes réunions entre joueurs, coach et dirigeants ont débouché sur des mises au point qui ont fuité dans la presse.

Déjà très à cran avec la presse locale et certaines informations sur ses compositions d’équipe qui sortent avant l’heure, Villas-Boas n’avait pas besoin de ça pour revenir à la charge. Questionné sur la manière dont il allait gérer le cas Thauvin – Payet, l’entraîneur portugais n’a pas manqué d’envoyer une pique aux médias français.

L'article continue ci-dessous

"L'OM a eu de très bons résultats avec tous les deux. En ce moment notre forme est faible, mais pour moi, le plus important c'est l'équipe. Mon job est de trouver cet équilibre, qu'ils jouent ensemble ou pas. Il y a beaucoup de conneries qui se passent dehors, qui sortent dans la presse, mais c'est normal en période de crise. Sur la blessure d'Amavi, c'est pathétique ce qui sort."

Dans son édition du jour, L’Equipe est revenu sur les raisons de la querelle entre les deux internationaux français, avançant que Thauvin s’était senti « trahi » par Payet et sa prolongation de deux saisons avec baisse de salaire. Bien énervé par ce qui est sorti sur des entraînements pas assez intenses à son goût, AVB n’y est pas allé de main morte au moment de parler du quotidien sportif.

"Depuis que je suis arrivé, ce journaliste m’écrit en privé mais je lui ai jamais répondu. Je lui ai répondu une fois en disant que je ne fonctionnais pas comme ça. Si j’ai quelque chose à dire, je le dis ici face à vous. Tout ce qui sort dans la presse, c’est lié à la crise sportive."

De quoi relancer la théorie de la taupe dont avait fait allusion le coach marseillais après la défaite contre l’AS Monaco.

Publicité