C'était une soirée presque parfaite pour l'OM. Trois buts en première mi-temps, une supériorité numérique... Mais juste avant la pause, une scène d'une rare violence est venue tout gâcher. Sur une action dans la surface lorientaise, Amine Gouiri a été percuté de plein fouet par le genou de Bamo Meïté. Un choc spectaculaire, directement au visage, qui l'a laissé KO sur la pelouse pendant de longues minutes avant de devoir céder sa place.
Le coup de genou et l'incompréhension
L'agression est incontestable. Le geste du défenseur lorientais, un ancien de la maison, est dangereux, "inconsidéré" comme l'ont qualifié les commentateurs de Ligue 1+. Un carton rouge semblait inévitable. Et pourtant. Après consultation de la VAR, l'arbitre, M. Léonard, a pris une décision qui a stupéfié tout le stade : pas de sanction. La raison ? Un hors-jeu de Gouiri en amont de l'action. Une justification technique qui ne peut masquer l'injustice criante de la situation.
Car peu importe le hors-jeu, la violence du geste restait la même. En choisissant d'ignorer la dangerosité de l'action, l'arbitre a failli à sa mission principale : protéger l'intégrité physique des joueurs. Pour Gouiri, la double peine est terrible : une blessure potentiellement grave, et le sentiment d'avoir été victime d'une injustice arbitrale flagrante.
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Gouiri, une saison maudite ?
Cette soirée est un résumé cruel du début de saison de l'attaquant algérien. Après avoir été le héros de la fin de saison dernière, il avait été relégué sur le banc suite au retour d'Aubameyang. Ce match contre Lorient, c'était son occasion de se relancer, de prouver qu'il méritait sa place de titulaire. Une opportunité fauchée en plein vol par un coup de genou.
On ne connaît pas encore la gravité de sa blessure, mais cette soirée laissera des traces. Physiques, bien sûr, mais aussi mentales. Victime d'une agression sur le terrain, et d'une injustice de la part du corps arbitral, Amine Gouiri est le grand perdant d'une soirée que son équipe a pourtant largement remportée. C'est tout le paradoxe d'un sport qui peut, en une seconde, peut isoler un homme dans sa malchance.