Si une tempête est souvent de passage, celle qui frappe actuellement l'Olympique de Marseille semble désormais installée. En effet, rien ne va plus dans la cité phocéenne, entre des résultats sportifs décevants, l'attaque de la Commanderie par des supporters samedi dernier, et le départ rocambolesque de l'entraîneur André Villas-Boas.
OM, André Villas-Boas mis à pied à titre conservatoire
Mardi, le Portugais a surpris tout son monde en annonçant lors d'une conférence lunaire sa démission. Lassé par le manque de professionnalisme qui règne à l'OM et en opposition avec la politique menée par sa direction, l'ancien coach de Chelsea jette l'éponge, et est remplacé temporairement par Nasser Larguet.
"Si j'étais le propriétaire du club, il partirait demain matin"
La position du président Jacques-Henri Eyraud apparaît quant à elle de plus en plus fragilisée. Dans l'attente d'une éventuelle vente du club (officiellement démentie), les supporters ne cessent de réclamer son départ avec véhémence, mais le dirigeant s'accroche. Un comportement que n'accepte pas Bernard Tapie, très remonté.
Getty"Il doit comprendre qu'il n'est pas à sa place. Il a fait la démonstration qu'il était certainement doué pour plein de choses. Mais pas pour diriger un club de football comme l'OM (...) L'OM donne un spectacle. Arrêtons les frais. Que la comédie s'arrête", avait ainsi pesté l'ancien président, mercredi, sur France Info.
Ce samedi, Bernard Tapie a remis le couvert, cette fois dans les colonnes de L'Equipe. "Apparemment, Eyraud ne supporte plus les supporters. Mais on ne va pas tous les dissoudre. Si j'étais le propriétaire du club, il partirait demain matin. Le capital principal de l'OM, au caractère unique en France, c'est son public. Comment pouvez-vous gâcher ça ?", s'est intérrogé l'ancien dirigeant, amer. Pour ne rien arranger, le Classique face au PSG est prévu dimanche soir... Et une défaite pourrait faire très mal.




