La décision de la commission de discipline est particulièrement attendue. C'est ce mercredi que l'instance de la LFP doit se prononcer sur les sanctions à la suite de l'envahissement de terrain et des incidents qui ont empêché la rencontre entre Nice et l'OM d'aller à son terme, le 22 août dernier.
Les deux clubs seront entendus dans la journée à Paris et se déplacés avec d'importantes délégations. Jorge Sampaoli et Christophe Galtier seront présents chacun avec leur club, ainsi que plusieurs joueurs dont Dimitri Payet alors que plusieurs niçois participeront également à distance.
Selon les informations de L'Equipe, la commission de discipline pencherait vers un gel du match. Autrement dit, il ne serait pas rejoué et aucun point ne serait attribué à l'une ou l'autre des équipes, qui subiraient donc toutes les deux les conséquences sur le plan sportif. De plus, d'autres sanctions seraient prononcées à l'encontre des responsables des affrontements qui avaient eu lieu sur la pelouse de l'Allianz Riviera.
Une option qui ne passe pas du tout du côté de l'Olympique de Marseille."L’OM ne peut que demander les 3 points, d’abord parce que c’est la jurisprudence, ensuite parce que si la sanction sportive est équivalente aux deux clubs, cela signifierait que le casseur et la victime sont placés sur le même plan", a déclaré le directeur de la communication du club, Jacques Cardoze, auprès de RMC Sport.
"Cette décision ferait courir un risque considérable à tous les joueurs de Ligue 1. Cela reviendrait à dire que le supporter qui frappe Payet ne pénalise pas plus son club que celui du joueur victime? Ce serait une prime à l’envahissement de terrain et aux débordements. Demain des supporters pourront venir frapper des joueurs sur un terrain dans l’espoir de rejouer un match ou d’obtenir match perdu pour les deux équipes!
"Personne ne doit courir ce risque. Ça ne peut pas être un exemple pour la société. Ce serait une prime à la violence. Je trouve par ailleurs humiliant et offensant pour les membres de la commission de discipline que le résultat des sanctions apparaisse dans la presse 24 heures avant qu’elle se soit réunie..."
La Ligue chercherait ainsi une solution de sanctionner les deux clubs, dans la mesure où les joueurs de l'OM n'ont pas souhaité reprendre le match malgré la décision des autorités, arguant des conditions de sécurité.
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