2018-08-20-italy-mario-balotelli(C)Getty Images

Nice, Julien Fournier attaque l'OM pour Mario Balotelli

Le feuilleton Mario Balotelli a fait couler beaucoup d'encre et continue de le faire même s'il a pris fin lundi soir. Ce long dossier qui a duré plus d'un mois a laissé des traces des deux côtés et que ce soit à Nice ou à l'OM, il est l'heure de vider son sac. Après Jean-Pierre Rivère et Jacques-Henri Eyraud, Julien Fournier, directeur général de Nice, a livré sa vérité dans les colonnes de Nice Matin.

"Ce fut un énorme feuilleton médiatique pour le grand public. Mais ce qui est important à l’OGC Nice, c’est de ne pas subir les événements. C’est ce qu’il s’est passé. On est toujours resté serein. Sachant que le temps jouait pour nous », a d’abord lancé le directeur général de l’OGCN avant de poursuivre. « Si je me place cinq minutes à la place des dirigeants de Marseille, c’est 100% de leur responsabilité. C’est une évidence. Il n’y avait pas de Coupe d’Europe à Nice, Marseille joue la Ligue Europa, on peut comprendre sur le plan humain que le joueur tende l’oreille. Mais je pense que les dirigeants olympiens, et je fais bien la différence entre eux et l’OM, ne pouvaient pas plus mal s’y prendre dans les négociations", a martelé le directeur général de Nice. 

"L'OM a un sentiment d'immunité"

L'article continue ci-dessous
Jacques-Henri Eyraud MarseilleGettyimages

"Il y a un symptôme à l’OM que je connais bien pour y avoir passé 13 ans. Je pense, comme tout le monde, avoir été frappé par cette maladie. Certains sont frappés à des degrés différents et plus rapidement que les autres. Mais quand on est à l’OM, on a parfois ce sentiment d’immunité qu’on puisse faire tout et n’importe quoi sans considération pour les autres clubs", a ajouté Julien Fournier.

Le directeur général en a rajouté une couche, lui qui connaît bien l'OM : "J’ai défendu avec ferveur l’OM pendant 13 ans. Je ne renierai jamais mon passé, mon attachement pour ce club. Mais aujourd’hui je suis fier de travailler à l’OGC Nice et je défendrai bec et ongles le maillot rouge et noir. Marseille est un adversaire sportif. C’est une concurrence sportive, dans le recrutement aussi. Chez les jeunes, mais également chez les pros comme le cas Balotelli le montre".

"Je l’ai appris de mon cher et tendre président, souvent l’ego paupérise l’intelligence des gens. Et les Olympiens ont fait preuve d’un tel ego, que ça les a empêchés de se mettre à la table des négociations. À Nice, on fait d’autres erreurs, mais on sait rester dans l’humilité. Dans le foot, si vous pensez être arrivé, c’est là qu’arrivent les accidents.  Nice n’a jamais forcé la main à Balotelli pour rester", a conclu Julien Fournier.

Publicité