Maghnes Akliouche Monaco Marseille Ligue 1Getty

Monaco - OM (3-2), l’ASM écarte Marseille et se hisse en tête

Monaco - Marseille fait partie des grands classiques du championnat français. Et ce samedi, cette affiche a tenu toutes ses promesses. Les deux voisins se sont rendus coup pour coup et au final ce sont les Monégasques qui l’ont emporté devant leur public (3-2). Un succès qui permet à l'équipe princière de s'emparer de la tête du classement en attendant le Nice - Brest de dimanche.

Akliouche, le monsieur plus de Monaco

L’équipe princière a fourni une grande prestation collective, mais elle peut remercier un homme en particulier, en l’occurrence Maghnes Akliouche. Du haut de ses 21 ans, ce milieu de terrain d’origine algérienne a été dans tous les bons coups de son équipe. Il y a eu trois buts marqués de la part de sa formation et il a été décisif sur chacun d’entre eux.

Le numéro 21monégasque a d’abord égalisé en faveur des siens (8e), répondant à l’ouverture du score précoce d’Iliman Ndiaye. Puis, il a délivré une passe décisive à Folarin Balogun (23e). Un but qui a également permis aux locaux de recoller à la marque après que les Phocéens aient ajouté le second sur une reprise sans contrôle de Samuel Gigot (18e).

Le score de 2-2 est ensuite resté de mise pendant un bon moment. Jusqu’à ce qu’ Akliouche ne décide de prendre les choses en main de nouveau et offrir la victoire aux siens. A la 52e minute, sur une offrande de Wissam Ben Yedder, il décochait un tir limpide à l’entrée de la surface. Le cuir est allé au fond.

L’OM n’a pas démérité

Pau Lopez n’a rien pu faire sur ce coup. Pourtant, le portier espagnol s’était montré dans un grand soir en multipliant les parades. A la 24e minute, il s’était interposé devant... Akliouche. Et à la 63e, il avait neutralisé une tentative de Ben Yedder, maintenant son équipe dans le match.

Les arrêts du portier espagnol n’ont finalement servi à rien. L’OM a été trop fébrile derrière pour espérer assurer un résultat positif. Pour la première de Gennaro Gattuso sur le banc, les Phocéens n’ont cependant pas été ridicules. L’état d’esprit était bon et leur entame de match avait laissé entrevoir de belles promesses. Gage à eux désormais de produire ce genre de contenu sur tout le long d’une rencontre.

Publicité