Thierry Henry Amazon Ligue 1Getty Images

Monaco : les drôles de punitions de Thierry Henry à ses joueurs

Il l’a concédé il y a quelques jours, son échec dans le coaching réside en partie dans sa non-connaissance de la nouvelle génération et de ses codes. Désireux de retrouver un poste d’entraîneur, Thierry Henry est revenu sur ce qui n’a pas marché durant ses aventures à Monaco et à l’Impact Montréal.

"Vous devez aller à la rencontre de cette nouvelle génération. (…) Vous devez comprendre que parfois être en retard pour eux, c’est bien, a-t-il déclaré dans un entretien à GQ. J’ai donc été éduqué d’une certaine manière, mais les joueurs en ce moment me rééduquent."

Conscient de devoir changer quelque chose dans son approche, Thierry Henry avait été pointé du doigt à Monaco, comme étant encore trop joueur dans sa tête et pas assez entraîneur. Au sein du club de la Principauté, Han-Noah Massengo a pu vivre au plus près la première expérience de coach d’Henry. 

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Aujourd’hui à Bristol, en Championship, le milieu de terrain a connu ses sept apparitions avec Monaco sous la coupe de l’ancien attaquant des Bleus.

Puni pour une histoire de poulet

Protagoniste du prochain épisode de « Deux nuits avec », Massengo est revenu sur certains trains de Thierry Henry à Monaco et notamment une anecdote sur une punition infligée par l’ancien d’Arsenal, bien loin de ce qu’on pourrait imaginer.

"Avec Benoit Badiashile et Kephren Thuram nous avons été punis par Thierry Henry, qui était notre coach à l’époque, parce qu’on ne mangeait pas très bien, confie-t-il au moment de choisir une anecdote à dévoiler. Il nous avait fait écrire une rédaction de 100 mots qui est passé à 200 mots parce que Benoît Badiashile a eu la brillante idée de dire que 100 mots ce n'était pas assez."

"Après l’entraînement, on était à table. Thierry Henry nous voyait manger, je crois que j’avais mis du poulet à côté de l’assiette parce que j’avais fini. Il a dit: ‘vous faites quoi là ? Ce n’est pas comme ça qu’on mange’. Pendant 10 minutes, il nous parlait de ça. Au final, il a dit: ‘vous rédigerez une rédaction de 100 mots pour demain'. On a dû ramener la rédaction. On ne savait pas si c’était sérieux ou non mais on l’a fait quand même".

Thierry Henry étant de la vieille école, la punition a de quoi faire sourire. Mais montre aussi ce fameux décalage sur lequel travaillle désormais le coach adjoint de la Belgique.

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