Frédéric Antonetti, entraîneur du FC MetzLOIC VENANCE/AFP/Getty Images

Metz - Antonetti en colère après la défaite contre Nîmes

Plus concerné ni par la lutte pour le maintien ni pour la course à l'Europe, Metz est passé à côté ce dimanche contre une équipe de Nîmes débarquée en Lorraine avec l'obligation de s'imposer pour continuer de croire en son avenir en Ligue 1. Des Crocos qui ont fait la différence en seconde période pour largement l'emporter (0-3).

"Je n’oublie pas, je n’oublie jamais ce genre de contre-performances. En réfléchissant, je suis content de ce qui est arrivé. Ça peut paraître paradoxal et à contre-courant mais je suis content.

"Ce que je préconise depuis 30 ans, depuis que j’entraîne - le goût du travail, l’investissement, l’implication, l’engagement, une grande motivation -, quand on ne l’a pas, on est sanctionné. Et on ne l’a pas, on l’a plus. Et à partir du moment où on ne l’a plus, on redevient une équipe médiocre, ce qu’on était ce soir", a balancé Frédéric Antonetti après la rencontre à destination de ses hommes.

L'article continue ci-dessous

"Je leur ai posé la question : qui est-ce qui a 100 matchs en première division dans ce vestiaire ? Vous vous êtes fait connaître cette année parce qu’à un moment donné, vous vous êtes investis, vous avez fait du bon boulot", poursuit-il.

"Et puis vous vous êtes relâchés. Dès qu’on se relâche, il y a sanction. On n’est pas plus forts que Nîmes. A certains moments, on a beaucoup travaillé, on est montés assez haut dans le travail, ils m’ont même surpris et je l’ai dit plusieurs fois. Mais on n’est pas plus forts que Nîmes. Je le sais, mais je ne sais pas si on le sait au FC Metz."

Pire, les Grenats sont désormais sur trois lourdes défaites, eux qui n'ont plus gagné en championnat depuis un déplacement à Bordeaux, fin février.

"Il y a eu une cassure à un moment donné. On ne travaille pas, je vous le dis. J’ai beau dire, j’ai beau faire, j’ai beau me malmener, je n’arrive pas à les faire travailler et à se remettre dedans", a encore pesté Antonetti.

"On me dit 'coach, on ne fait jamais de tennis-ballon à Metz'. Non, tant que je serai là, on ne fera pas de tennis-ballon. C’est une perte de temps pour moi, on a tellement besoin de travailler autre chose, on l’a vu ce soir. Vous ferez un tennis-ballon quand vous aurez vos cinq semaines de vacances sur la plage, si vous en avez envie."

Publicité