Avec l’arrivée d’Andrea Pirlo, la Juventus Turin a entamé une sorte de révolution après le demi-échec de Maurizio Sarri. Pour sa première sur un banc, Pirlo a tout de suite fait des choix forts en annonçant qu’il ne comptait pas sur Gonzola Higuain.
Après quatre saisons à la Vieille Dame, l’Argentin était en fin de parcours à Turin et a été libéré de sa dernière année de contrat pour rejoindre l’Inter Miami, tout comme son coéquipier turinois Blaise Matuidi. Avec seulement Cristiano Ronaldo comme attaquant de pointe, la Juventus était dans l’obligation de recruter un avant-centre durant le mercato estival.
De Raul Gimenez à Olivier Giroud en passant par Edinson Cavani, de nombreux attaquants ont été annoncés dans le Piémont. Des rumeurs qui n’ont jamais abouties au contraire de celle de Luis Suarez. Poussé vers la sortie par le FC Barcelone, l’attaquant uruguayen a même passé des examens d’italien pour obtenir son passeport et ne pas être considéré comme extra-communautaire.
L'homme qui valait 205 millions d'euros
Au final, l’ancien de Liverpool n’a jamais posé ses bagages à Turin et c’est un ancien de la maison qui a rejoint la bande à Pirlo. Dans le dur à l’Atlético Madrid, Alvaro Morata est revenu là où il a connu son plus grand succès pendant deux saisons aux côtés de son désormais coach ou de Paul Pogba. Un jeu de chaises musicales puisque son départ a entraîné l’arrivée de Luis Suarez chez les Colchoneros ou inversement.
Considéré comme un choix par défaut, l’attaquant espagnol a pour le moment fait taire les critiques. Avec un Dybala encore à la recherche de son niveau tout comme la Vieille Dame, Morata est le deuxième fer de lance de son équipe derrière Cristiano Ronaldo avec déjà 9 buts en 14 matches. De quoi pousser la Juve à lever l’option d’achat de 45 millions d’euros prévue dans son prêt ? Son agent en est certain.
"Morata a toujours été le premier choix de la Juventus. Et Morata n'avait que la Juventus en tête, a confié Juanma Lopez à Sky Italia. Le problème, du moins au début, était que l'Atletico ne voulait qu'une vente définitive, ils ne l'ont pas laissé partir d'une autre manière. Vers la fin du marché, cependant, une série de circonstances se sont présentées et Suarez a dit oui aux Rojiblancos. Alvaro a alors reçu le feu vert pour un prêt. À la fin de la saison, la Juve l'achètera à l'Atlético, j'en suis sûr."