Hugo Lloris FranceGetty

Lloris : "Cet Euro, c'est d'abord l'histoire d'un match mal géré"

La soirée avait été cauchemardesque pour l'équipe de France. Le 28 juin dernier, les Bleus soirtaient la tête basse de l'Euro après une défaite aux tirs aux buts contre la Suisse, après avoir pourtant renversé une situation difficile pour mener 3-1 à dix minutes du terme.

"C'était dans nos mains, c'est pour ça que ça fait encore plus mal. Personne ne l'a vu venir. À 3-1, le match doit rester à 3-1", regrette presque deux mois plus tard Hugo Lloris dans L'Equipe.

Une échec qu'il peine à expliquer : "J'ai beaucoup réfléchi, mais je n'ai pas réponse à tout. On veut toujours chercher des explications, mais elles sont compliquées. Je n'ai pas envie d'argumenter et de trouver des excuses.

"L'élimination est de la responsabilité de chacun, moi le premier, en tant que capitaine. Mais ce qui compte, maintenant, c'est la prochaine Coupe du monde, et que chacun fasse un peu plus pour l'équipe et s'adapte aux besoins de l'équipe, même si cela implique que certains sacrifient un peu plus que d'autres."

"Je suis sorti vidé, mais comme toujours. Quand on gagne, c'est la même chose, a-t-il poursuivi. La défaite a été très interprétée, et les gens pensent qu'en 2018 tout était parfait, alors que ce n'était pas le cas. Cet Euro, c'est d'abord l'histoire d'un match mal géré."

Le gardien de Tottenham a également réfuté ne pas avoir apprécié le retour de Karim Benzema sans qu'il soit consulté : "Il y a tellement de choses qui ont été dites à tort et à travers... Mais avoir dit que j'aurais reproché au sélectionneur de ne pas m'avoir prévenu pour le retour de Karim était totalement faux", a-t-il assuré.

"On va revenir avec l'envie de prouver"

Malgré la déception, Lloris assure que cette équipe championne du monde va revenir avec l'envie de démontrer qu'il ne s'agissait là que d'un accident et qu'il ne se reproduirait plus.

"On va revenir avec l'envie de prouver, de relancer la machine, d'aller chercher la qualification le plus tôt possible, et de jouer la Ligue des nations à fond en octobre, a-t-il lancé. Le plus important, aujourd'hui, est de nous relever ensemble.

"Encore une fois, on ne peut pas comparer cet Euro avec des compétitions complètement ratées, sur le plan humain et sportif, comme j'en ai connu. On est loin de tout ça. (...) On va trouver les solutions et qu'on est touchés dans notre orgueil, j'espère ! Il ne faut pas l'accepter."

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