La France a terminé sa phase de poule de Ligue des Nations par un succès réconfortant au détriment de son rival italien. A San Siro, les Bleus se sont imposés 3-1 au terme d'une partie globalement maitrisée. Contrairement à ce qui avait été le cas jeudi dernier contre l'Israël (0-0), les individualités tricolores se sont montrées à la hauteur.
Pour l'emporter en terre lombarde, les Français s'en sont notamment remis à leur duo de cinquantenaires Adrien Rabiot – Lucas Digne. La paire a été étincelante, entrainant notamment d'autres éléments dans son sillage. Mais, il n'y a pas eu que de satisfactions. Le secteur offensif a encore été défaillant, même si la combativité a été au rendez-vous.
Maignan (6) : Le régional de l'étape a fourni un match correct. Mis à part son sauvetage devant Moise Kean dans les arrêts du jeu, il n'a pas beaucoup été mis à contribution et il est difficile de lui reprocher quoi que ce soit sur le but qu'il encaisse. Il a encore commandé en maitre son arrière-garde.
Konaté (6) : Avec le brassard de capitaine autour du bras, il a proposé une grosse présence physique dans les combats. De par ses anticipations, il a aussi contribué à éteindre les rares offensives de la sélection azzurra.
Saliba (6) : Il a abattu un boulot de bucheron et n'a jamais été pris en défaut dans les airs. On l'a a aussi vu couper avec efficacité les trajectoires adverses. Le Gunner confirme qu'il est désormais indispensable aux Bleus.
Digne (9) : Un match du très haut niveau de la part du latéral d'Aston Villa. La précision de sa patte gauche lui a permis de se montrer triplement décisif. Il a déposé avec beaucoup de délicatesse deux magnifiques centres sur la tête d'Adrien Rabiot, lequel les a convertis en but. Et, il s'est aussi offert lui-même un but, même s'il a été accordé au gardien italien. Un coup franc exceptionnel, qui a fini dans la lucarne opposée. Un match plein de l'ancien parisien, surtout que défensivement il s'est aussi montré impeccable.
Koundé (5) : Fidèle à lui-même, il s'est montré très actif sur son flanc. Il s'est beaucoup appliqué dans ses transmissions, mais sa prestation d'ensemble est quand même entachée par le ballon qu'il perd sur le seul but de La Nazionale. A quelques minutes de la fin, il a cédé sa place à Benjamin Pavard (pas noté).
Guendouzi (6) : Lui aussi était impliqué dans la réduction de score des locaux. Cela étant, le sociétaire de la Lazio a fourni par ailleurs une prestation très séduisante. Présent dans le cœur du jeu, il a touché un nombre incalculable de ballons et en a utilisé la majorité à bon escient. Il marque clairement des points aux yeux de Didier Deschamps.
GettyKoné (6) : Les Italiens ne lui ont pas rendu la tâche facile, avec un combat physique de tous les instants. L'ancien Bleuet ne s'est cependant pas défilé. Actif et vif balle au pied. Il a aussi récupéré un grand nombre de ballons qu'il a redistribué proprement.
Rabiot (8) : Tout comme Zinedine Zidane en finale du Mondial 98, il s'est offert deux buts de la tête sur coups de pied arrêtés. Ce n'était cependant pas ses seules contributions au succès des Bleus. Le Duc a été rugueux dans les duels et précieux à la récupération. Il a aussi facilité les transmissions au milieu et a contrôlé le tempo.
Nkunku (5) : Placé dans un rôle de faux neuf, il a beaucoup pesé sur le jeu par ses déviations. Néanmoins, on ne l'a pas trop vu à la finition alors que le contexte s'y prêtait. A son actif, une seule vraie action dangereuse, avec une frappe rasante au début du second acte. Le joueur de Chelsea est quand même à féliciter pour sa copie et il gagnerait à être revu.
Thuram (4) : Le fils de Lilian passait un véritable test dans son jardin de San Siro. Malheureusement pour lui, il l'a un peu raté. Malgré la nette domination des siens, il n'a pas toujours senti les bons coups. Ses coéquipiers l'ont aussi rarement trouvé dans la profondeur. Il est resté aux aguets sans arriver à se rapprocher du but. Remplacé par Bradley Barcola (pas noté) à dix minutes du terme. Le Parisien n'a pu se montrer menaçant durant le peu de temps qu'il a passé sur le pré.
Kolo Muani (4) : Tout comme Thuram, il a été assez inoffensif. Le Parisien a clairement souffert face aux gabarits italiens. A vouloir bien faire et être partout, il s'est un peu compliqué la tâche. Malgré tout, il confirme qu'il est bien plus en confiance en sélection qu'il ne l'est en club.