Le mercato estival suit toujours son cours en France depuis son ouverture, le 10 juin dernier. Cependant, le marché ne se révèle pas fructueux pour tous les clubs. Si l’Olympique de Marseille réalise un mercato séduisant, le Paris Saint-Germain, de son côté, a plus de mal à faire signer des joueurs cet été. Des difficultés qui ne datent pas d’aujourd’hui si on en croit les récents propos de Robert Pirès.
Le PSG et l’OM étaient en lutte pour Robert Pirès
C’est la plus grande rivalité du championnat français. Mais l’animosité entre le PSG et l’OM ne se limite pas seulement au rectangle vert et se constate même sur le marché des transferts. Historiquement en tout cas, les deux équipes ont essayé, à plusieurs reprises, de recruter le même joueur, comme ce fut le cas avec Robert Pirès en 1998, juste après le Mondial remporté par l’Equipe de France.
« Pour moi c’était la suite logique de rester en France. J’avais envie de rester en France et puis surtout de jouer dans un club mythique comme l’Olympique de Marseille. J’avais le choix entre Monaco, Marseille et le PSG. Monaco, c’était Arsène Wenger qui me voulait déjà à l’époque, mais bon Monaco, en termes d’ambiance, je n’étais pas trop fan », révèle la légende d’Arsenal sur Zack en roue libre sur Twitch.
Pourquoi Robert Pirès a snobé le PSG pour l’OM
A cette époque, Robert Pirès sortait d’une grande saison avec Metz et était champion du monde avec les Bleus. Le PSG et l’OM, tout comme Monaco, souhaitaient donc tous recruter l’ex-international français. Mais c’est l’Olympique de Marseille qui a eu les faveurs de Robert Pirès, séduit par la détermination des dirigeants phocéens pour le signer.
« Après, j’ai choisi Marseille parce qu’à plusieurs reprises, j’ai rencontré Rolland Courbis et Robert Louis-Dreyfus. Ils sont venus me voir, on a discuté, les deux clubs se sont mis d’accord. Ça a coûté un peu d’argent, 60 millions de francs, ce qui était pas mal. Aujourd’hui c’est rien, c’est 10-11M€. Marseille, j’avais envie de connaitre, surtout par rapport à la pression. J’avais envie de connaitre autre chose. J’ai kiffé l’ambiance à Metz, mais l’étape supérieure, c’était Marseille. J’avais que des bons souvenirs là-bas, c’était logique après Metz », explique-t-il.