Alors qu’il s’apprête à disputer son 3e tournoi majeur avec l’équipe de France, Jules Koundé fait face à des remarques parfois blessantes sur les réseaux sociaux. Non pas en raison de ses performances sur le terrain, mais à cause de sa façon de s’habiller.
Koundé promet de consacrer plus de temps au football qu’à la mode
Connu pour débarquer à Clairefontaine avec des tenues aussi extravagantes les unes contre les autres, l’ancien Bordelais s’est notamment fait reprocher d’accorder trop de temps à cette passion. Des critiques qu’il a mal vécues. Et il ne s’est pas gêné pour le dire dans un entretien accordé au Parisien.
« Ce n’est pas que j’en ai marre, mais j’ai la sensation que les gens se focalisent beaucoup là-dessus, a-t-il déploré. Qu’ils oublient parfois que je suis footballeur, que c’est mon étier, que j’y consacre énormément de temps, et pensent que parce que j’aime bien m’habiller, je voue plus de temps à la mode qu’au football ».

Même s’il est touché, Koundé essaye quand même de ne pas se prendre trop la tête et se montrer compréhensible. « Bien sûr, étant donné qu’on m’entend peu, je ne peux pas reprocher aux gens de penser ça. Mais évidemment, c’est complètement faux. Je suis un passionné de foot, j’y consacre la plus grande partie de mon temps ».
Il a ensuite insisté sur le fait que le football ne rythmait pas sa vie 24 heures sur 24 et qu’il avait d’autres préoccupations. « Le football est une passion très prenante et, pour qu’elle ne me dévore pas, il est important de savoir déconnecter, parfois. Mais depuis tout petit je suis un grand passionné, j’ai toujours aimé regarder du foot. J’en regarde toujours beaucoup, d’ailleurs, soit en suivant les différents championnats, soit en faisant des retours vidéo sur mes performances ou celles de l’équipe », a-t-il précisé.
« C’est la discipline qui m’a permis de gravir les échelons »
Enfin, pour conclure, l’ancien Bordelais a tenu à rappeler que sans l’investissement qu’il a eu, il n’aurait jamais percé au plus haut niveau. Et encore moins atteint l’équipe de France. « Je n’étais pas programmé pour être là parce que je n’avais pas tous les outils pour y arriver. Bien sûr, j’ai du talent, mais c’est le travail, la détermination et surtout la discipline qui m’ont permis de gravir les échelons. La discipline est, à mon sens, une des vertus les plus importantes. Notre métier a beau être génial, j’ai beau adorer le foot, comme dans tous les domaines il y a des jours sans, des moments où on n’a pas envie. Et si c’est seulement la motivation qui te guide, que tu ne fais le job que lorsque tu en as envie, ça ne dure pas longtemps, en tout cas pas à très haut niveau ».