Le manager de Liverpool, Jurgen Klopp, n'est pas convaincu par les "solutions" qui sont proposées aux footballeurs internationaux se préparant à partir pour des pays toujours sur la liste rouge de voyage de la Grande-Bretagne.
Parmi les joueurs en question figurent le duo brésilien Alisson et Fabinho, le défenseur grec Kostas Tsimikas et aussi l'attaquant sénégalais Sadio Mané. Dans l'état actuel des choses, ceux qui partent en sélection dans le cadre de la qualification pour la Coupe du monde devront se mettre en quarantaine une fois de retour au Royaume-Uni, ce qui veut dire qu'ils rateront au moins un match de championnat à leur retour.
Klopp estime que la situation et les réglementations en place doivent être réévaluées, déclarant aux journalistes avant le choc de la Premier League contre Manchester City : "Autant que je sache, il n'y a pas de décision finale. J'ai probablement entendu les mêmes choses que vous avez entendues. Il semblerait que c'est une quarantaine de 10 jours, où vous seriez autorisé à faire des matches, autorisé à aller travailler, pas autorisé à vivre à la maison mais ne doit pas vivre dans un hôtel choisi par les autorités - vous pouvez choisir l'hôtel vous-même, mais la nourriture doit être livré devant la porte de votre chambre. Vous n'êtes pas autorisé à recevoir des visiteurs".
"Si c’est la solution, je ne sais pas d’où ça vient, a-t-il poursuivi sur un ton furieux. Il ne faut pas oublier, dans notre cas, nous parlons des joueurs brésiliens, Tsimikas et Mané. Cela signifierait pour les joueurs qu'ils partent pendant 10 à 12 jours avec leurs équipes nationales, puis qu'ils partent encore 10 jours loin de leur famille en quarantaine. Cela fait 22 jours, puis deux semaines plus tard, il y a la prochaine trêve internationale."
L'Allemand a aussi déploré le fait que les règles ne soient pas les mêmes pour tous : "Cela ne me semble pas être une vraie solution. Le Brésil et la Géorgie et d'autres pays sont sur la liste rouge pour l'Angleterre, mais par exemple ils ne le sont pas pour la France, l'Allemagne ou l'Espagne. Les joueurs là-bas peuvent revenir et jouer immédiatement. Ces pays peuvent envoyer leurs joueurs, ils peuvent revenir et avoir une vie normale."
Prochain match:
Enfin, Klopp a conclu en indiquant qu'on se montre trop précautionneux avec les footballeurs : "Les joueurs sont constamment dans des bulles. Ils sont ici dans une bulle, ils sont en service international dans une bulle et je ne sais pas exactement pourquoi c'est maintenant différent de ce que c'était."