Lionel Messi s’apprête à boucler sa toute première saison au PSG. Et elle est tout sauf convaincante. Le génie argentin, arrivé en grandes pompes dans la capitale française, n’a pas vraiment su se montrer à la hauteur des attentes du côté du Parc. Et s’il y a un chiffre pour illustrer sa faible rentabilité c’est son nombre de buts marqués en championnat. Il n’en compte que 4. C’est son plus faible total depuis 2004/2005. A l’époque, il disputait sa toute première saison en pro.
Karembeu demande le brassard pour Messi
Le septuple Ballon d’Or n’a donc été que l’ombre de lui-même au sein de l’équipe parisienne. Logiquement, il a été confronté à des critiques. De la part des journalistes ou des observateurs, mais aussi de la part des supporters. Son propre public l’a conspué. C’était après l’élimination en Ligue des Champions contre le Real.
Beaucoup de personnalités de football sont venues au secours de La Pulga. Ça a été le cas notamment de son ex-coéquipier et ami Luis Suarez ou encore de Thierry Henry. Et le dernier à avoir pris sa défense c’est Christian Karembeu, ex-cadre des Bleus.
Le champion du monde 98 estime que le génie argentin n’est pas dans les meilleures conditions afin de pouvoir performer à Paris. Pour lui, on ne lui a pas accordé l’importance que son statut exigeait : "Leo doit être le leader pour mettre en valeur son jeu : à Barcelone, il a été le leader pendant 20 ans, nous ne pouvons pas changer cela, a-t-il confié dans un podcast en Espagne. Il doit être le capitaine, il connaît parfaitement son rôle : nous devons arrêter de le juger, nous savons que lorsqu'il touche le ballon, il se passe toujours quelque chose".
« On ne peut jamais siffler un crack »
Pour ce qui est des sifflets que le numéro 10 parisien a dû essuyer, le Kanak a lâché avec un ton remonté : «Partout où Leo va, c'est bondé. C'est plus qu'un joueur et en France on doit le respecter davantage, on ne peut jamais le siffler parce que c'est un crack ».
Prochain match:
Karembeu est donc triste de voir Messi se retrouver dans l’ombre. Il aurait presque aimé qu’il reste en Espagne, où il bénéficiait de tout le respect et expositions nécessaires. A l’instar de Karim Benzema, devenu selon lui « le meilleur neuf de l’histoire du Real Madrid ». « Ce n'était pas facile pour lui, il a commencé quand il y avait Morata, Higuain, Cristiano Ronaldo, a-t-il rappelé. Il était toujours dans l'ombre et maintenant que le club n'a pas de méga stars, Karim Benzema est apparu. Il est très complet, il a appris des meilleurs et c'est un leader non seulement d'un point de vue technique mais aussi dans l'aspect collectif ».