Il faut rendre à Cesar ce qui appartient à Cesar. Sans l’excellent match du portier adverse, Baltus, l’Olympique de Marseille aurait facilement validé son ticket pour les huitièmes de finale de la Coupe de France face à Granville (2-0) ce vendredi. Mais le gardien remplaçant était dans un grand soir, et il a poussé l’OM dans ses retranchements au prix de plusieurs parades inspirées !
Le festival Baltus
L’OM a rapidement mis la pression sur les pensionnaires de National 2, et Rongier aurait immédiatement pu ouvrir le score sans un superbe retour de Benyahya ! Les présentations étaient faites : place au festival Baltus. Que ce soit face à Payet, Lopez, Germain ou encore Strootman, le dernier rempart local a - dans un premier temps - tout repoussé.
Et lorsqu’il a semblé battu, à l’image d’un superbe coup franc de Payet, la chance venait s’en mêler pour lui permettre de garder sa cage inviolée. Quid de Pelé, le remplaçant de Mandanda ? Un match bien tranquille pour lui, avec tout de même quelques frayeurs sur des erreurs d’inattention de la défense olympienne.
Sea, la gifle qui coûte cher
Le tournant du match, finalement ? Le second carton jaune de Sea pour une gifle involontaire sur Rongier, synonyme de carton rouge. L’OM, déjà outrageusement dominateur, a profité de sa supériorité numérique pour donner le coup de grâce aux locaux sur le coup franc : au terme d’un cafouillage, Alvaro a frappé fort pour tromper Baltus (0-1, 77e), auteur de sa première faute de main de la soirée…
Baltus, sans doute sonné par l’ouverture du score d’Alvaro, n’a pas non plus réussi à retrouver sa dextérité du début de match pour sortir la frappe gagnante de Radonjic (0-2, 83e), fraichement entré en jeu, ou encore celle - magnifique - de Payet (0-3, 90e+1). Un scénario cruel pour Granville, mais une juste récompense pour l’OM, deuxième équipe qualifiée pour les huitièmes de finale de la Coupe de France après Pau, qui a éliminé Bordeaux (3-2) jeudi.


