Euro féminin : Les Bleues brisent la malédiction

Le plafond de verre sur lequel les Bleues butaient irrémédiablement depuis 2012 est enfin brisé. Elles ont fini par franchir de nouveau le cap des quarts de finale d’un tournoi majeur. Mais ce ne fut pas sans mal. Face aux Pays-Bas, tenants du titre, la bande à Diacre a eu besoin d’une prolongation et d’un pénalty pour forcer la décision (1-0).

Et Périsset délivra les Bleues

On jouait la 102^e minute de ce match lorsque les Tricolores ont fini par percer le verrou orange. Une faute commise sur Melvine Malard dans la surface, et décelée à la VAR, a offert la balle du match à Eve Périsset. La future joueuse de Chelsea n’a pas failli à sa tâche. Avec beaucoup de sang-froid, elle a transformé la sentence.

Un grand soulagement a alors parcouru le camp des Françaises. Avant ce dénouement, ces dernières se sont certainement crues maudites. Les innombrables vendanges dont elles se sont rendues auteures durant les 90 premières minutes de jeu ont laissé redouter un scénario défavorable. Celui qu’elles ont si souvent eu à endurer par le passé.

Les Bleues ont beaucoup gaspillé

La première période a été totalement en leur faveur et aurait dû déboucher sur de nombreux buts. Mais, la réussite n’était pas au rendez-vous. Notamment chez la brillante Cascarino (22^e et 28^e). Toletti a aussi manqué le coche à la 22^e, tandis que Van der Gragt a réussi des miracles à l’approche de la pause avec deux énormes sauvetages près de sa cage (39^e et 41^e) contre successivement Malard et Geyoro.

Au retour des vestiaires, les Français ont été moins dominatrices. Mais cela ne les a empêché de continuer à se créer des opportunités. En particulier sur les coups de pied arrêtés. Les reprises de Wendie Renard sur corner ont cependant trouvé le gardien batave sur la trajectoire (66^e et 93^e), alors que Grace Geyoro a manqué une tentative immanquable à la 87^e en raison d’une tête mal ajustée à deux mètres des buts.

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Et maintenant l’Allemagne

C’est avec le doute et la crainte de passer à côté de quelque chose de grand que la France a abordé la prolongation. Heureusement donc que c’est pénalty est arrivé assez vite pour libérer tout le monde et offrir aux Bleues la demie qu’elles convoitaient tant. Une présence dans le dernier carré parfaitement méritée. Le plafond de verre a donc sauté, mais il ne faudra pas s’arrêter là. Le prochain obstacle à franchir ça sera l’Allemagne dès mercredi.