Alex Morgan Stefanie Van der Gragt USWNT Netherlands Women's World Cup 2019Maja Hitij

États-Unis - Pays-Bas (2-0) - Les Américaines restent sur le toit du monde !

Il y a eu un match, vraiment, dans cette finale mettant en scène les championnes du monde en titre et les championnes d'Europe. Mais si le football féminin est un sport qui se joue à onze contre onze, à la fin, ce sont les États-Unis qui gagnent. L'adage s'est encore vérifié dans une finale qui restera une belle publicité, comme cette Coupe du monde globale, pour la discipline.

Coupe du monde 2019 - Les Américaines au-dessus des étoiles

L'intenable Rapinoe

On attendait un démarrage fort des Américaines, comme à chaque tour. Positionnées très haut, les coéquipères d'Alex Morgan ont rapidement souhaité étouffer des Oranje concentrées à réduire les espaces au maximum. Malgré une grosse domination de l'USWNT, il a donc fallu attendre la fin de la première demi-heure pour voir une vraie opportunité américaine, signée Julie Ertz sur un corner de Megan Rapinoe (27e). Intenable, la même Rapinoe a ensuite servi Alex Morgan, dont la reprise a touché le poteau (38e). Dans ce temps fort, la superstar Morgan s'est encore illustrée sur un enchaînement de grande classe qui a contraint Van Veenendaal a sortir le grand jeu (40e).

Alex Morgan Stefanie Van der Gragt USWNT Netherlands Women's World Cup 2019Getty Images

Après ces frissons, les Néerlandaises ont refait surface grâce à un jeu très vertical, profitant de l'espace laissé dans le dos de la défense américaine. Cela s'est traduit par une situation chaude, puis une autre à l'origine d'un coup-franc excentré vicieux (44e). Le rapport de force semblait se niveler quand la mi-temps a été sifflée.

Piquées dans leur orgueil, les Américaines sont revenues avec un surplus de détermination pour passer à la vitesse supérieure. Et cette fois-ci, les Néerlandaises n'ont pas résisté. Van der Gragt a concédé un penalty assez logique pour un pied haut - après utilisation de la VAR. Froide et clinique, Rapinoe l'a transformé sans sourciller pour faire exculter la horde rouge et blanche dans les travées de l'enceinte lyonnaise. Dans une configuration beaucoup plus confortable, les USA ont alors pu dérouler, malgré un semblant de révolte des Oranje.

Une démonstration de force

La dernière demi-heure a ainsi laissé place à de multiples situations chaudes, ternies par les péchés de gourmandises des Américaines. L'odeur du K.O. s'est accentuée, et elles ont fini par sceller leur succès avec une logique implacable. Rose Lavelle, sur une très belle incursion, a déclenché une frappe précise qui a fait mouche (69e). Au bout du rouleau, les Pays-Bas ont terminé difficilement mais Heath (70e, 84e), Morgan (72e, 83e) ou Dunn (76e) se sont offerts le luxe de croquer. Qu'importe, tout ce beau monde le savait, l'affaire était réglée depuis longtemps. Avec une démonstration de force, des stars charismatiques et l'assurance des plus grands, les États-Unis restent sur le toit du monde.

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