La dernière journée des qualifications dans les groupes A et B de la Zone Europe a été riche en suspense. L’Espagne et le Portugal ont sérieusement tremblé, et au final il n’y a qu’une seule des deux qui s’en est sortie. C’est la Roja qui s’est qualifiée en battant la Suède (1-0), tandis que la Seleçao a été surprise chez elle par la Serbie (1-2). Une défaite qui la contraint de passer par la case barrages.
Le Portugal puni pour ses largesses
Déjà très décevante il y a trois jours contre l’Eire, la sélection de Fernando Santos a encore livré une très mauvaise copie. Et cette fois ce ne fut pas sans sanction. Contre une Serbie joueuse, les Lusitaniens ont joué avec le feu jusqu’à se brûler. Et pour une fois, il n’y avait pas Cristiano Ronaldo pour endosser le rôle du sauveteur.
Pourtant, les champions d’Europe 2016 avaient bien commencé leur match. Ils ont ouvert rapidement la marque par l’intermédiaire de Renato Sanches. Le Lillois a chipé le ballon dans les pieds de Gudelj avant d’ouvrir le score. Après ce but, la Seleçao n’a fait cependant que subir dans cette partie. Dusan Tadic l’a puni pour ce piètre visage proposé, avec un tir de l’extérieur de la surface et sur lequel Rui Patricio a aussi manqué son intervention (33e).
La deuxième mi-temps a ensuite été très longue pour les locaux. Et au moment où on les pensait à l’abri, ils ont fini par craquer. Le rentrant Aleksandar Mitrovic a signé le deuxième but serbe à la 90e minute de jeu en reprenant un service de Tadic. Le buteur de Fulham délivrait tout une nation, et plongeait l’Estadio de La Luz dans un profond désarroi.
Getty ImagesL’Espagne s’en sort dans la douleur
Tout comme sa voisine, l’Espagne n’a pas été sereine du tout lors de la réception de la Suède. Les hommes de Luis Enrique ont longtemps été inexistants sur le plan offensif, tremblant aussi sur des tirs d’Emil Forsberg. Mais, ils ont fini par se réveiller. A la 87e, une lourde frappe de Dani Olmo sur la transversale a été profitable à Alvaro Morata. En attaquant opportuniste qu’il est, le joueur de la Juve a surgi dans la surface pour tromper Olsson d’un piqué. Au Qatar, la Roja participera à sa 12e phase finale consécutive de Coupe du Monde.
Côté suédois, on pourra nourrir des regrets à l’issue de cette empoignade. Janne Andersson, le sélectionneur, peut notamment se mordre les doigts d’avoir laissé Zlatan Ibrahimovic sur le banc jusqu’à la 75e minute. Même s’il n’est pas sûr que le Milanais aurait changé le scénario s’il avait été titulaire.
