La Belgique a eu fort à faire lors de sa dernière sortie à l’Euro contre le Danemark. Bousculée et menée au score durant la première période, elle a dû attendre l’entrée en jeu de son talisman Kevin De Bruyne pour se remettre sur les bons rails et aller chercher son deuxième succès en deux matches.
Avec cette entrée victorieuse, le joueur de Manchester City suscite logiquement encore plus d’attentes auprès de ses compatriotes. Beaucoup comptent essentiellement sur lui pour guider la bande à Martinez vers le sommet de l’Europe. Si d’aucuns auraient été dérangés par cette pression, lui assure que cela ne lui pose aucun problème.
« C'est tout le temps comme ça. Après, il faut prendre ses responsabilités. Ce ne sont pas les autres qui vont les prendre à votre place, a-t-il déclaré en conférence de presse sur un ton ferme. Je fais partie de ces joueurs qui essayent d'avoir le contrôle du match pour aider mon équipe, lui donner un peu de confiance, assurer une bonne circulation du ballon. L'équipe a bien répondu à ces intentions. C'est très positif de s'améliorer en deuxième période après une première partie très difficile. La réaction a été très importante ».
De Bruyne aspire à « devenir le meilleur possible »
De Bruyne s’est ensuite exprimé sur le rôle qu’il tient sur le terrain et la position qu’il préfère occuper avec sa sélection. « Face au Danemark, je faisais partie des trois milieux et, en phase défensive, j'étais faux numéro neuf. Après, ma position et mon rôle dépendent aussi de l'opposition, a-t-il souligné. Je peux reculer pour organiser si nous jouons contre un bloc défensif bas et chercher la verticalité. Évoluer plus haut si nous avons des espaces. Et aller jusqu'à un poste de soutien en neuf et demi. Cela dépend du moment, des possibilités de profondeur et des orientations du manager ».
Pour finir, De Bruyne a aussi réagi aux commentaires laudateurs qui lui prédisent le Ballon d’Or à la fin de l’année. « Je n'ai pas de prise sur ça, a-t-il rétorqué. La seule chose que je puisse faire est de donner le meilleur de moi-même. Je suis content mais il y a tellement de bons joueurs dans le monde qui peuvent y aspirer. Alors c'est une fierté si certains me considèrent comme un possible vainqueur de ce trophée. Toute ma vie, j'ai nourri cette ambition de devenir le meilleur possible ».