Roxana MaracineanuGetty/Franck Fife

Coronavirus - Maracineanu précise les expérimentations pour un retour du public

Roxana Maracineanu était à Lyon ce samedi matin pour rencontrer les clubs de football (OL), rugby (LOU) et basket (ASVEL) de la ville afin d'échanger sur la question du retour du public dans les stades.

"Si ça va bien et que ça peut reprendre comme cela a déjà repris, on ne passera pas par ces expérimentations pour reprendre. Si jamais les difficultés continuent plus longtemps, ces expérimentations auront un sens. Mais elles auront un sens de toute manière. On ne sait pas de quoi l’avenir sera fait, il faut qu’on comprenne mieux la circulation du virus", a expliqué la ministre déléguée aux Sports après la réunion.

"On a une réunion prévue mardi au niveau interministériel à Matignon et nous verrons ensuite avec les protocoles que j’aurais recueillis ici, entre les trois clubs, et les collectivités concernées, ainsi que d’autres consultations qu’on aura fait d’ici là, comment on continue."

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Les différents clubs de la ville ont travaillé ensemble pour tenter d'apporter des solutions afin de pouvoir retrouver leurs supporters d'ici la fin de la saison et ne pas terminer entièrement à huis-clos comme c'est le cas depuis de longs mois désormais.

"C’est une étude scientifique, on a beaucoup travaillé avec l’ensemble de clubs européens. On a même regardé ce qui se fait aux Etats-Unis avec la NBA. On veut apporter notre collaboration scientifique, expérimentale aux travaux que souhaite initier la ministre des Sports, en fournissant de l’info, de la data qui, demain, servira le moment venu à préparer la réouverture des enceintes culturelles et sportives", a de son côté détaillé le président de l'Olympique Lyonnais Jean-Michel Aulas.

Avant de poursuivre : "Ce serait un échantillonnage extrêmement précis avec tous les types de populations, avec, en répartition à l’intérieur des stades, des modèles complètement différents. Pour savoir s’il faut grouper les gens par famille ou au contraire les séparer.

"Et donc d’avoir non seulement une typologie extrêmement large de la population qui viendrait dans les stades, mais également un suivi de cette typologie de façon à mieux connaître ce qui se passe à l'intérieur d’un stade ou d’une salle de sport en termes de propagation du virus. Ce que l’on ne sait pas vraiment, on n’a pas encore d’étude scientifique."

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