"Ce qui n’a pas marché contre Bordeaux va fonctionner mercredi. Si nous devions choisir entre gagner contre les Girondins ou gagner mercredi, je choisirai que l’on gagne celui contre Hoffenheim". Jean-Michel Aulas a le sens de la formule. Conscient des limites affichées par l'OL contre les Girondins de Bordeaux en championnat samedi dernier (1-1), le président lyonnais a fixé le cap sur l'échéance d'Hoffenheim, qui pourrait être très importante pour le club lyonnais dans l'optique d'une qualification.
Mais pour réaliser une bonne opération contre le club allemand, l'OL devra retrouver une plus grosse solidité défensive et concéder moins de situations à son adversaire. Depuis quelques semaines, les hommes de Bruno Genesio ne sont pas assez hermétiques défensivement.
Cela s'était vérifié en Allemagne, pour la première des deux confrontations contre Hoffenheim, lorsque l'OL avait déjà concédé une multitude de tirs avant d'encaisser un troisième but pour conclure un match nul spectaculaire (3-3). Ce soir-là, Lyon avait subi 9 tirs cadrés, ce qui représente le total le plus élevé pour le club rhodanien sur un match de Ligue des Champions depuis novembre 2011 (11 tirs cadrés concédés contre le Real Madrid à l'époque).
Une tendance qui se confirme en Ligue 1 avec le match contre Bordeaux, donc, où les Girondins se sont procurés de nombreuses opportunités de marquer, mais aussi avec la précédente rencontre à Angers, lors de laquelle l'OL avait déjà été mis en difficulté à plusieurs reprises défensivement. Ce constat ne concerne toutefois pas uniquement les défenseurs puisque l'équilibre d'une équipe se crée dans toutes les lignes. L'OL peut toujours se rassurer en comptant sur un Anthony Lopes en grande forme depuis le début de saison. Mais le portier de l'OL espèrera certainement avoir moins de travail à faire lors des prochains matches. Cela commence mercredi.
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