Le Bernabéu a cru à l’explosion dès la 13e minute. Kylian Mbappé, en position axiale, avait décoché une frappe limpide du pied droit, à vingt mètres, après un ballon perdu par Fermín López. Le geste était pur, le gardien du Barça totalement pris à contrepied, et le Real Madrid pensait ouvrir le score. Mais la joie a été de courte durée : l’arbitre a finalement refusé le but pour une position de hors-jeu jugée active. Une décision immédiatement contestée par les Madrilènes.
Une action limpide… jusqu’à la VAR
Tout semblait indiquer une récupération madrilène légitime sur l’erreur de Fermín López. Pourtant, au ralenti, la VAR a révélé que Mbappé se trouvait légèrement devant la ligne défensive catalane au moment où le ballon a été dévié - non pas par Fermín, mais par un coéquipier madrilène (Arda Guler) Ce détail change tout : si la passe venait d’un adversaire, le but aurait été valable. Mais puisque le dernier contact provenait du Real, la position de l’international français est devenue fautive. Une interprétation fine mais conforme au règlement.
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Ce but annulé est venu s’ajouter à une autre décision défavorable aux Merengue. Quelques minutes plus tôt, un penalty avait déjà été refusé après la chute de Vinicius dans la surface. L’arbitre central, après consultation, a estimé que le Brésilien avait davantage heurté le pied de l’Espagnol que l’inverse. Deux décisions coup sur coup qui ont nourri la frustration madrilène dans ce Clasico sous tension.
Mbappé tout proche de l’histoire
Ce but, s’il avait été validé, aurait permis à Mbappé d’inscrire son 16e but de la saison et son 12e en neuf Clasicos – un ratio impressionnant qui confirme son statut de bourreau du Barça. Malgré la déception, le capitaine de l’équipe de France a une nouvelle fois rappelé qu’il suffisait d’une étincelle pour faire basculer un match. Mais cette fois, la technologie a stoppé son élan, rappelant qu’entre le génie et la frustration, il n’y a parfois qu’une ligne de hors-jeu.