Saul Niguez Chelsea 2021-22Getty

Chelsea, Atlético Madrid : Saul Niguez vide son sac

Arrivé à Chelsea l'été dernier lors du dernier jour du mercato, Saul Niguez n'a pas connu les débuts escomptés chez les Blues. Pire que ça même, l'international espagnol a eu beaucoup de mal à se faire à la vie et au football anglais, au point d'être très peu utilisé par Thomas Tuchel, y compris lorsque l'effectif londonien était décimé par les cas Covid. Dans une interview accordée au site officiel de Chelsea, Saul est revenu sur ses débuts compliqués en Angleterre.

"J'avais besoin de sortir la tête de l'univers Atlético"

"Les débuts n'ont pas été facile pour moi. J'ai changé toute ma vie, en déménageant de Madrid, en quittant Madrid avec ma famille, en changeant de langue et de culture, même les petites choses comme conduire de l'autre côté de la route. Tout a changé : le stade, les coéquipiers, ma vie entière. La vérité est que cela n'a pas été facile, mais je suis très reconnaissant à mes coéquipiers et au club d'avoir facilité mon adaptation. Mon anglais s'améliore et tout devient un peu plus facile", a expliqué l'ancien milieu de l'Atlético Madrid.

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"Personnellement, j'aurais aimé jouer davantage, mais je comprends aussi que cette équipe a gagné la Ligue des champions la saison dernière, donc il est compliqué d'entrer dans l'équipe. Je me sens bien et meilleur chaque jour, prêt pour quand l'entraîneur aura besoin de moi. Lors de mon premier match, j'étais un peu désorienté parce que j'étais habitué à faire les choses différemment et c'était étrange pour moi. Je veux vraiment montrer quel joueur je suis et rendre la confiance qu'ils ont placée en moi", a ajouté Saul.

Espagne-Angleterre, le choc des cultures

Le milieu de terrain espagnol a confessé qu'il avait besoin de quitter son club formateur où tout devenait pesant pour lui : "J'avais besoin de sortir la tête de l'univers de l'Atlético de Madrid pendant un moment, car je suis ici depuis l'âge de 12 ans et tout me touche beaucoup plus. Si vous vous faites siffler par les supporters, cela vous affecte beaucoup plus parce que ces personnes sont les vôtres et quand vous vivez des moments difficiles, vous les vivez d'une manière différente".

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Saul a comparé la Liga et la Premier League ainsi que ces différents entraîneurs : "En Espagne, c'est beaucoup plus tactique, alors qu'ici c'est plus physique et un peu plus fou. Il y a plus de va-et-vient, il s'agit moins de contrôler le jeu et plus de divertir les fans. Vous pouvez faire des choses ici que vous ne pouvez pas vraiment faire en Liga. Par exemple, l'autre jour, je parlais à mes amis d'Eden Hazard. Quand il était ici, il était facilement l'un des meilleurs joueurs du monde, puis il va en LaLiga et il a ses propres difficultés parce que c'est un jeu totalement différent. Ici, il avait plus de un contre un et de deux contre un mais en Liga, comme tout le monde sait à quel point son équipe est bonne et à quel point il est bon, les équipes lui rendent la tâche beaucoup plus difficile".

"Le plus grand exemple au départ est le marquage, car il s'agit ici de marquer l'homme au milieu du terrain, ce qui permet au cinq arrière de bouger davantage et d'être plus fluide. A l'Atletico Madrid, c'est un marquage zonal, donc si votre coéquipier va vers l'avant, vous fermez l'espace derrière et ne marquez pas l'homme. Alors qu'ici, on ne ferme pas l'espace, on se concentre sur l'homme. C'était donc complètement différent et assez difficile pour moi parce que je ne pouvais pas faire ce que le coach voulait que je fasse, mais j'ai la chance que Thomas parle un anglais très clair avec un accent que je peux comprendre. J'ai aussi appris l'anglais pour mieux comprendre ce que veut l'entraîneur et m'adapter", a conclu l'Espagnol.

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