Adil Rami Euro 2016 France v Republic of IrelandGetty

Bleus, Adil Rami annonce sa retraite internationale

Champion du monde sans avoir joué une seule minute en Russie, Adil Rami en a profité pour annoncer son départ en retraite internationale juste après le sacre en finale après la victoire face à la Croatie à Moscou ce dimanche soir.

Le défenseur de l'Olympique de Marseille aura porté le maillot des Bleus à 35 reprises et en aura profité cet été pour ajouter une très jolie ligne à son palmarès. Le joueur de 32 ans part donc en pleine gloire, lui qui a livré un joli emssage aux Français au micro de beIn Sport après l'exploit, entouré de ses coéquipiers :

"Ce que ça fait d’être champion du monde ? Ce n’est rien, c’est normal pour nous (rires). C’est un truc de dingue. On a hâte de rentrer. Non 30 secondes de sérieux. Ce pays a souffert, il y a eu des amalgames mais maintenant on met le pays en joie. Je suis d’origine marocaine et je suis Français, j’aime mes deux pays. On jamais vu une équipe de France avec autant de joie", s'est félicité l'ancien joueur du FC Séville entre-autres.

La diversité, un sujet qui parle au défenseur, qui est revenu sur son rôle et sur une équipe de France festive du début à la fin de son tournoi russe : "C’est de la folie. Même si je n’ai pas joué, il fallait que je sois prêt à tout moment à jouer 90 minutes. Je me suis entraîné deux fois par jour. L’équipe était énorme, je n’ai pas de mots pour ça. L’ambiance ? Extraordinaire. Je n’ai jamais vu une équipe de France avec autant d’ambiance, autant de joie. Tous les jours, même après les matches, avant les matches. Même aujourd’hui, on a dansé, on a chanté avant le match. Ça c’est rare. C’est magnifique", a dit Rami dans des propos rapportés par RMC Sport.

"La France est championne du monde avec sa diversité. Ce pays mérite ça. On en a besoin. Je suis trop heureux pour tout le monde. Aujourd’hui tout le monde fait la fête. C’est un truc de fou. Trop de sacrifice, de travail. On est champion du monde. On fait le sport le plus populaire, le plus de concurrence. J’ai dû être tout le temps à 100 %. J’essayais d’emmener un peu de grinta. Il fallait faire redescendre un peu tout le monde quand on s’enflammait un peu trop", a ajouté Rami.

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