Troisième au dernier classement FIFA, la Belgique va débarquer en Russie pour la Coupe du Monde dans la peau d'un sacré outsider. Sur le papier, les Diables Rouges n'ont jamais été aussi bien armés pour conquérir le plus beau des trophées. Mais, ce sentiment se prolongera-t-il sur le terrain ? Les protégés de Roberto Martinez sauront-ils fructifier leur énorme potentiel ?
Ces questions ont été posées à Eden Hazard, le capitaine de l'équipe. Et ce dernier a reconnu sans détour que pour "réussir quelque chose de grand, c'est maintenant". "On est au sommet de notre forme, comme on peut le voir dans nos clubs, que ça soit Kevin (De Bruyne) à Manchester City, Romelu (Lukaku) à Manchester United ou moi à Chelsea, voire Thibault (Courtois). On joue tous dans de grands clubs. On a tous réussi une très belle saison (…) On va tout le temps repousser les échéances d'un ou deux ans, c'est maintenant qu'il faut faire quelque chose de grand".
Durant les rencontres amicales, les Belges ont plutôt séduit, et notamment sur le plan défensif. Néanmoins, ces bons résultats ne rapportent pas encore des points et Hazard reconnait qu'il faudra surtout répondre présents lorsque la compétition commencera. "La maturité, elle est un peu là. Mais les matches de préparation, c'est toujours la même chose. Le plus important c'est d’être prêt le jour J. On est toujours dans un processus de s'améliorer pour que le jour J, l'entraineur fasse des choix importants".
Enfin, Hazard s'est aussi exprimé sur son propre rôle. Malgré son expérience, son vécu au sein de ce groupe et aussi ses qualités intrinsèques, il estime qu'il n'est pas indispensable à cette équipe. "Il n'y a pas de Hazard-dépendance, on est 23 joueurs qui peuvent jouer. Bien sûr qu'en ce moment, je suis dans une bonne forme, j'arrive à marquer et à être décisif pour le groupe. Il y a toujours un joueur qui va plus se mettre en avant que d'autres. Mais, je pense que les solutions peuvent venir de tout le monde".
