Comme le Real Madrid, le FC Barcelone était une bête blessée en championnat. Après deux victoires de suite, le Barça se pensait en partie guéri après avoir effacé les deux défaites contre Cadix et la Juventus Turin mais il n’en est rien. Les hommes de Ronald Koeman n’ont pas réussi à garder leur avantage et retournent à leur question quant au jeu développé. Avec ce nul (2-2), les Blaugrana ne raccrochent pas au wagon de devant.
Face à une équipe valencianne empêtrée dans le milieu de tableau (13eme), le Barça se devait de faire une résultat. Pour l’occasion, Koeman avait choisi de laisser De Jong sur le banc pour placer Coutinho comme meneur derrière le trio Braithwaite – Griezmann – Messi. Malgré cette stratégie offensive, les Catalans ont eu toutes les peines du monde à se montrer dangereux. Ils ont pourtant eu la possession et ont fait le siège devant le but de Domenech, gardé telle une forteresse.
Le Barça trop prévisible
Se cassant les dents sur la défense adverse, les coéquipiers de Griezmann ont été exposés à des contres qui ont failli se montrer fatals. Heureusement, Ter Stegen a fait encore des prouesses comme sur cette parade sur une frappe de Soler (30eme). Cette alerte n’a pas forcé les Blaugrana à faire plus attention et ils se sont fait avoir sur un coup de pied arrêté. Beaucoup plus mordant, Mouctar Diakhaby est venu catapulter sa tête de le but adverse.
Comme souvent quand il est mené, le Barça s’en est remis à son homme providentiel, Lionel Messi. De nouveau électron libre, le capitaine barcelonais a d’abord manqué de réussite sur le penalty obtenu par Griezmann mais a bien suivi pour inscrire son 643eme but en club. Un record qui partage désormais avec le Roi Pelé mais qui n’est qu’une éclaircie dans le brouillard catalan.
Le magnifique ciseau de Araujo pour donner l’avantage au Barça juste après la pause (52eme) n’efface pas les difficultés actuelles. Si Koeman et le Barça peinent autant, c’est avant tout pour leur faiblesse défensive. L’égalisation de Maxi Gomez (69eme) avec l’attentisme de Mingueza et le manque de pression de Pedri en est le parfait exemple. Manquant de rigueur en défense, le Barça est toujours aussi prévisible devant avec des attaques centrales, surtout quand Jordi Alba n’est pas dans son assiette.
