Bernard Caiazzo (ASSE), Jean-Claude Blanc (PSG) et Roland Romeyer (ASSE), PSG - ASSE, 9 septembre 2016FRANCK FIFE/AFP/Getty Images

Arrêt de la L1 - Bernard Caïazzo (ASSE) en veut encore au gouvernement

Au bord de la descente avant l'arrêt forcé de la Ligue 1 suite à la pandémie de coronavirus, l'AS Saint-Etienne fait partie des clubs qui ne peuvent pas vraiment s'estimer lésés par la décision des instances. D'autant que les Verts conservent leurs chances de se qualifier en Coupe d'Europe en cas de victoire face au Paris Saint-Germain, en finale de la Coupe de France, le 24 juillet prochain. Néanmoins, cela n'empêche pas leur président, Bernard Caïazzo, de monter au créneau. 

Caïazzo n'en veut pas à la FFF, mais au gouvernement

"Comment un gouvernement a-t-il pu prendre une telle décision aussi lourde de sens et de conséquences, alors que les autres grands championnats se laissaient la possibilité de reprendre ? Les pertes du Paris SG s’élèvent à près de 200 M€, celles de l’OM et de l’OL dépassent les 100 M€, l’AS Monaco les 50 M€… N’est-ce pas logique que les clubs qui présentent les plus gros budgets soient les plus pénalisés, faute de ressources pendant cinq mois ?", a-t-il pesté dans Le Figaro. 

Ligue 1 - L'UNFP satisfaite de l'arrêt de la saison

Toutefois, le patron du syndicat Première Ligue n'en veut pas au président de la Fédération Française de Football, Noël Le Graët. "Comment aurait-il pu dire l’inverse du Premier ministre, alors que la FFF est placée sous la tutelle du ministère des Sports ? À sa place, nous aurions fait la même déclaration", a ajouté le co-président de l'ASSE. C'est donc uniquement au gouvernement que le dirigeant en veut profondément. En France, c'est l'aspect sanitaire qui a été privilégié. 

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