“Un véritable scandale !” – Eric Roy explose après Brest - PSG

Brest a pu voir à quoi pourrait ressembler ses confrontations contre le PSG en Ligue des Champions, les 11 et 18 février prochains. À 10 jours de la manche aller, les Pirates ont courbé l’échine face aux Parisiens en championnat ce samedi. Pour autant, le score final ne reflète pas la physionomie du match tant les hommes d’Eric Roy ont opposé une résistance solide aux poulains de Luis Enrique. D’où la frustration du technicien français qui pointe du doigt un fait de jeu particulier.

« Il y a encore beaucoup de regrets, parce que perdre 3 buts sur ce match-là, c'est vrai que c'est dur. Et puis après, je crois que, je ne sais pas, vous qui êtes des spécialistes, il n'y a rien qui vous a choqués sur le deuxième but ? C'est quand même un scandale, ce deuxième but. On va le revoir, et donc vous allez me dire ce que vous en pensez. Nuno Mendes est en position de hors-jeu, c'est validé par les arbitres, ils disent qu'il est en position de hors-jeu, mais qu'il ne fait pas action de jeu, donc le but est valable », lance Eric Roy au micro de BeIN Sports.

Mené à la pause, Brest avait réussi à égaliser juste après le retour des vestiaires. Mais le PSG reprenait l’avantage dans la foulée grâce au deuxième but d’Ousmane Dembélé, auteur d’un triplé. Mais s’il a fallu l’intervention de la VAR pour valider ce but en raison d’une position douteuse de Nuno Mendes, Eric Roy n’est pas d’accord avec la décision du corps arbitral.

« Comment Nuno Mendes, en étant derrière mon défenseur central et en ayant fait un appel en hors-jeu, ne peut-il pas faire action de jeu ? Puisque, du coup, Brendan Chardonnet, s'il n'est pas là, il laisse le ballon à son gardien tranquille, et il n'y a jamais situation de but derrière. Donc j'aimerais qu'on m'explique comment l'interprétation de ce but est possible, que la VAR ait validé ce but. Voilà, je vous demande, vous les spécialistes et les consultants, de me dire ce que vous pensez de ce but-là. (…) Même s'il ne touche pas le ballon. Il est à l'origine, parce qu'il influence sur le positionnement du défenseur et sur la gestion. Il influence juste sur l'action que fait notre défenseur. Chardonnet, là, il aurait, comme tu dis, il aurait laissé le ballon au gardien », lâche l’entraineur breton.

Scandalisé par la validation du deuxième but parisien, le technicien français a même laissé entendre que la décision aurait été différente si c’était Brest qui avait marqué sur cette action. « Il influe, donc il est impliqué dans l'action, donc normalement, il doit être sanctionné. Ça veut dire que les arbitres me disent, alors, le joueur, par contre, il est hors-jeu, mais il ne dispute pas le duel, donc il ne fait pas d'action de jeu. Mais comment peut-on interpréter ce but-là, alors qu'on est à 1 partout, qu'on est dans la meilleure période de notre match, je pense, et qu'à ce moment-là, donner ce but au Paris Saint-Germain, et moi, vous ne m'empêcherez pas de croire que si nous, on marque ce but, ils nous le refusent. Ça, c'est sûr. Voilà, donc c'est juste ce que j'ai à dire après le match. Oui, c'était formidable. Mais moi, je vais vous dire, un 5 à 2 sur ce match-là, avec ce but, c'est ça qui fait toute la différence, alors qu'on est dans notre momentum », poursuit Eric Roy.

Le coach de Brest va même plus loin en estimant que ce but a coupé l’élan de son équipe qui était dans son temps fort. « Il n'y a rien de pire que pour nous couper les jambes. D'ailleurs, on prend 3-1, on a la chance, on a la niaque, on a la volonté, on a la qualité de revenir à 3-2 malgré tout. Après, bien sûr, on joue notre va-tout, donc voilà ce qui se passe sur les deux derniers buts. Mais sincèrement, c'est un véritable scandale, ce but-là », explique Eric Roy avant de dézinguer le corps arbitral.

« Et ce qui est malheureux, c'est qu'il y a des gens qui sont à l'arbitrage, qui doivent interpréter les situations, et qui sont capables de se dire que le joueur parisien ne fait pas action de jeu. Et ça, à un moment donné, malheureusement, on connaît ça avec la position. C'est marrant parce que des fois, il y a des attaquants qui sont devant le gardien, et qui gênent, et qui sont en position de hors-jeu, qui ne touchent pas le ballon non plus, mais le but est refusé parce qu'ils gênent la vision du gardien de but. C'est à peu près la même chose. Le quatrième arbitre m'a dit qu'on considère à la VAR qu'il ne fait pas action de jeu, donc il n'y a pas de solution. C'est toujours le même problème, à partir du moment où on a l'interprétation de l'arbitre à la fin », conclut Eric Roy, très en colère après le revers de son équipe face au PSG.