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Europe winners losers Xabi Alonso Lamine Yamal GFX 16:9Getty/GOAL

Modrić et Kane au sommet, Alonso et De Bruyne dans le dur : les tops et les flops du week-end

Pendant ce temps, le Bayern Munich a poursuivi son sans-faute en écrasant le Werder Brême, avec un nouveau record pour Harry Kane. Le Paris Saint-Germain, lui, a renoué avec la victoire en dominant facilement Auxerre, après avoir connu son premier accroc la semaine dernière à Marseille.

Bien sûr, ce week-end de football a été riche en rebondissements. Alors, qui sont les grands gagnants et les grands perdants de ces derniers jours ? GOAL fait le bilan complet.

  • Atletico de Madrid v Real Madrid CF - LaLiga EA SportsGetty Images Sport

    GAGNANT : Julian Alvarez

    Julián Álvarez ne manque certainement pas de cran. Il n'a pas hésité une seconde à se présenter pour tirer le penalty accordé à l'Atlético de Madrid en début de seconde période du derby, samedi. La dernière fois qu'il s'était retrouvé dans cette situation face au Real, son malheureux "double contact" avait coûté la qualification à son équipe en Ligue des Champions. Cette fois, l'Argentin a gardé son sang-froid et a donné l'avantage aux siens.

    Douze minutes plus tard, il a récidivé, d'un coup franc magnifique, portant son total à cinq buts lors de ses deux derniers matchs de Liga, lui qui était resté muet lors des quatre précédents.

    « Je me créais des occasions, c'est le plus important », a-t-il déclaré après la victoire éclatante 5-2. « Le plus inquiétant aurait été de ne pas en avoir. J'étais donc serein ».

    Ce retour en forme spectaculaire a également permis de faire taire les rumeurs qui l'annonçaient malheureux à l'Atlético. « Je me sens très bien ici », a-t-il insisté. Avant d'ajouter, énigmatique : « Je ne pense qu'à court terme ». Julián Álvarez reste donc un joueur à suivre de très près, pour de multiples raisons.

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  • Atletico de Madrid v Real Madrid CF - LaLiga EA SportsGetty Images Sport

    PERDANT : Xabi Alonso

    Samedi soir, Diego Simeone pleurait de joie après la démonstration de son équipe dans le derby. L'Argentin, si critiqué ces dernières semaines, a vu ses joueurs renverser la situation de manière spectaculaire.

    Forcément, de l'autre côté, l'ambiance était bien différente. Xabi Alonso et ses joueurs ont subi une humiliation. « Nous avons mal, tout comme les supporters », a déclaré l'ancien coach de Leverkusen. « C'est un derby, et c'est une défaite méritée. C'était un mauvais match ».

    Bien sûr, Alonso avait remporté ses six premiers matchs de Liga. Mais une impression persistait : le génie de Kylian Mbappé masquait les lacunes du milieu de terrain et de la défense. Le derby a brutalement mis en lumière cette réalité.

    Mbappé a bien marqué, mais il est rentré au vestiaire furieux. La titularisation de Jude Bellingham, de retour de blessure mais encore en manque de discipline tactique, fut, avec le recul, une erreur. Et la faiblesse du Real dans le jeu aérien a été cruellement exposée.

    Alonso a raison de dire que le Real est encore en « phase de construction ». Mais il est désormais clair que le chantier est bien plus grand que ce que beaucoup imaginaient.

  • FC Bayern München v SV Werder Bremen - BundesligaGetty Images Sport

    GAGNANT : Harry Kane

    On a beaucoup parlé ces derniers jours d'un éventuel retour de Harry Kane à Tottenham. Mais comme l'a si bien dit Thomas Frank, le coach des Spurs, le capitaine anglais va « probablement rester au Bayern et continuer à être performant ». Difficile de lui donner tort. Kane semble heureux à Munich, parce qu'il est brillant à Munich.

    En plus d'avoir enfin mis fin à sa disette de trophées en menant le Bayern au titre la saison dernière, Kane a pulvérisé une succession de records. Et il en a ajouté un nouveau, vendredi soir, peut-être le plus impressionnant de tous.

    Avec son doublé lors de la victoire 4-0 contre le Werder Brême, Kane a atteint la barre des 100 buts pour le Bayern, en seulement 104 apparitions. Aucun joueur des cinq grands championnats n'a atteint ce total aussi rapidement pour un seul club depuis l'an 2000. Pas même Cristiano Ronaldo ou Erling Haaland.

    « 100 buts pour le Bayern, j'en suis extrêmement fier », a-t-il écrit sur Instagram. « Je suis privilégié de jouer pour ce grand club ».

    Et pour rassurer encore plus les supporters bavarois, il a insisté sur le fait qu'un retour en Angleterre n'était pas à l'ordre du jour. « Je suis vraiment heureux ici », a-t-il déclaré. « J'ai encore deux ans de contrat. Je savoure chaque instant ». Si Kane continue de marquer à ce rythme effréné, le succès devrait suivre.

  • FBL-ITA-SERIEA-MILAN-NAPOLIAFP

    PERDANTS : Les détracteurs d'Allegri

    La philosophie de Massimiliano Allegri, où seule la fin justifie les moyens, ne plaît pas à tout le monde. Même à la Juventus, où "gagner est la seule chose qui compte", beaucoup de supporters étaient soulagés de le voir partir. On peut donc comprendre le scepticisme de certains fans milanais lors de son retour cet été. Comme le dit un vieux proverbe italien, "une soupe réchauffée n'est jamais bonne".

    Pourtant, quatorze ans après son premier Scudetto avec Milan, on parle déjà d'un nouvel exploit. Ce qui est remarquable, quand on se souvient de la défaite embarrassante contre Cremonese en ouverture de la saison.

    Depuis, les Rossoneri ont enchaîné quatre victoires consécutives, dont un succès plein de caractère 2-1 contre le Napoli, dimanche soir. Une victoire qui a propulsé Milan à la première place du classement.

    Bien sûr, la saison est encore longue. Mais il faut rendre à César ce qui est à César. Milan a été aussi séduisant en première mi-temps que solide en seconde, surtout après l'expulsion de Pervis Estupiñán. Alors que des doutes subsistent sur la force réelle de cette équipe, il est bon de rappeler que Milan n'a pas de Coupe d'Europe à jouer. Et l'idée de les voir se battre pour le titre n'est peut-être pas si folle que ça. Allegri est en train de faire taire les critiques.

  • AC Milan v SSC Napoli - Serie AGetty Images Sport

    PERDANT : Kevin De Bruyne

    Lors de cette "nuit des étoiles", c'est Christian Pulisic qui a brillé le plus fort, avec une passe décisive et un but pour l'AC Milan. Kevin De Bruyne, lui, aurait pu lui voler la vedette, mais sa soirée s'est terminée prématurément. Après avoir réduit le score sur penalty, le vétéran belge a été sorti, à la surprise générale, à 18 minutes de la fin, en même temps que Scott McTominay et Rasmus Højlund.

    Si la sortie de Højlund était justifiable, celle de McTominay, meilleur joueur de Serie A la saison dernière, et surtout celle de De Bruyne, a fait froncer les sourcils. Antonio Conte a justifié ses choix en expliquant qu'il voulait « introduire des jambes fraîches ».

    Mais De Bruyne n'était clairement pas d'accord. Visiblement agacé par son remplacement, il n'a pas caché sa frustration. La réponse de Conte fut cinglante : « J'espère qu'il était irrité par le résultat. Parce que s'il était irrité par autre chose, il s'est trompé de personne ». Un avertissement clair envoyé à la légende de Manchester City. L'ambiance pourrait vite se tendre à Naples.

  • FBL-FRA-LIGUE1-PSG-AUXERREAFP

    GAGNANT : Le centre de formation du PSG

    Comme nous le craignions la semaine dernière, la participation du PSG au Mondial des Clubs pourrait bien coûter cher, en raison de l'absence totale de pré-saison. Luis Enrique a déjà perdu Dembélé, Doué, João Neves et Marquinhos sur blessure. Samedi, Kvaratskhelia et Vitinha ont également dû sortir. Le PSG pourrait donc être privé de six titulaires pour le choc contre le Barça.

    Pourtant, il y a eu une note positive ce week-end : les débuts de Quentin Ndjantou et Mathis Jangeal, que Luis Enrique surnomme les "Titis". Le premier, 18 ans, a remplacé Senny Mayulu, un autre produit de la formation. Le second, 17 ans, est entré en fin de match.

    « Je suis très heureux d'avoir pu faire mes débuts avec le club que j'aime », a déclaré Jangeal. « C'est un jour qui restera gravé dans ma mémoire ».

    Malgré les sommes colossales dépensées sur le marché des transferts, il est clair que les jeunes du centre de formation sont encouragés par la confiance que le club leur accorde. La main de Luis Enrique a peut-être été un peu forcée par les blessures, mais les deux "Titis" ont montré qu'ils avaient le potentiel pour être des solutions viables.

  • FBL-ESP-LIGA-BARCELONA-REAL SOCIEDADAFP

    GAGNANT : Lamine Yamal

    Décisif lors de ses trois premiers matchs de la saison, Lamine Yamal a ensuite été freiné par une blessure à l'aine. Le Barça a beau avoir gagné ses quatre matchs sans lui, l'équipe n'est tout simplement pas la même sans son dauphin au Ballon d'Or, comme on l'a vu dimanche soir.

    Tenus en échec à domicile par la Real Sociedad, et donc en passe de rater l'occasion de prendre la tête de la Liga, les Blaugrana s'en sont remis à leur prodige. Hansi Flick l'a fait entrer en jeu. Moins d'une minute plus tard, il a offert le but de la victoire à Robert Lewandowski.

    « C'est une victoire d'équipe », a déclaré Flick. « Mais c'est génial que Yamal soit de retour. Tout le monde a vu quel joueur fantastique il est ».

    Le Barça ne manque pas de talent offensif, et la Masia continue de produire des pépites. Mais il faut se rendre à l'évidence : le club n'a pas produit un joueur comme Yamal depuis Lionel Messi. Il ne faut donc pas être surpris de le voir avoir un impact immédiat à chaque fois qu'il entre sur le terrain.

    Yamal ne va faire que progresser. Une excellente nouvelle pour le Barça et l'Espagne. Une beaucoup moins bonne pour tous ceux qui aspirent à remporter le Ballon d'Or 2026. S'il reste en forme, le vote ne sera même pas serré.