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Tops et flops : La semaine noire des ex-coachs de Man Utd, João Neves illumine la Ligue 1, Simeone toujours plus sous pression

La saison vient à peine de commencer, mais des dynamiques intéressantes se dessinent déjà aux quatre coins de l'Europe.

Le Napoli, le Bayern Munich et le Paris Saint-Germain ont tous réalisé un sans-faute pour lancer la défense de leur titre. En Espagne, en revanche, le FC Barcelone a déjà laissé le Real Madrid prendre une petite avance, tandis que l'Atlético de Madrid est dans une situation encore plus délicate.

Comme toujours, ce week-end de football nous a offert son lot de discussions et de rebondissements. Alors, sans plus attendre, voici les grands gagnants et les grands perdants de ces derniers jours.

  • TOP : Joao Neves

    Le triplé de João Neves lors de la victoire 6-3 du Paris Saint-Germain à Toulouse, samedi, n'était peut-être pas "parfait" sur le plan académique, mais il a valu au Portugais la note rarissime de 10/10 dans le journal L'Équipe.

    « Ce ne sont pas seulement les trois buts, mais la manière dont il les a marqués », a souligné son entraîneur, Luis Enrique. Et pour cause. Les deux premiers sont des retournés acrobatiques, inscrits après s'être lui-même levé le ballon de la poitrine. Un geste insensé. Le troisième est une frappe surpuissante de l'extérieur de la surface.

    Alors que Luis Enrique estime que la finition est justement le point que Neves doit améliorer, le jeune milieu de terrain, pur produit de Benfica, avait de quoi être satisfait. En trois journées à peine, il a déjà égalé son total de buts de toute la saison dernière en Ligue 1.

    « Les retournés, c'est quelque chose que je travaille à l'entraînement », a-t-il révélé. « Et ce soir, ça a payé ! ».

    Si João Neves ajoute des buts à son registre déjà exceptionnel, il ne faudra pas longtemps avant que le joueur de 20 ans soit considéré comme le meilleur milieu de terrain du monde. Il n'en était déjà pas très loin.

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  • SV Werder Bremen v Bayer 04 Leverkusen - BundesligaGetty Images Sport

    FLOP : Les anciens coaches de Man Utd

    Quelques heures à peine après l'élimination de Beşiktaş en Conference League, le club turc a limogé Ole Gunnar Solskjær, après seulement huit mois en poste. Le lendemain matin, un autre club de Süper Lig, Fenerbahçe, a annoncé s'être séparé de José Mourinho, deux jours après son élimination en Ligue des Champions.

    Et comme si cela ne suffisait pas, la série noire s'est poursuivie lundi, avec le licenciement d'Erik ten Hag par le Bayer Leverkusen. Le Néerlandais, qui n'avait pris ses fonctions que le 1er juillet, a payé le début de saison catastrophique des champions en titre. Après une défaite inaugurale, Leverkusen a concédé un match nul 3-3 à Brême, après avoir mené de deux buts et joué le dernier quart d'heure en supériorité numérique.

    Ten Hag a bien tenté d'expliquer que son équipe avait besoin de temps, mais la sortie de son capitaine, Robert Andrich, qui a publiquement dénoncé un manque d'unité et des joueurs « ne pensant qu'à eux-mêmes », a scellé son sort.

    Fait remarquable : les trois derniers entraîneurs permanents de Manchester United sont désormais sans emploi. Une semaine à oublier pour le banc des Red Devils.

  • FBL-ESP-LIGA-ALAVES-ATLETICO MADRIDAFP

    PERDANT : Diego Simeone

    Tout comme Erik ten Hag, Diego Simeone figure pour la deuxième fois de la saison dans notre liste des perdants. Bien sûr, contrairement au Néerlandais, l'Argentin dispose d'un crédit immense à l'Atlético de Madrid. Mais le fait qu'il en soit déjà à réclamer « du temps et de la patience » après le match nul 1-1 de son équipe à Alavés, samedi, est très révélateur.

    Ce résultat signifie que l'Atlético attend toujours sa première victoire de la saison. Avec seulement deux points en trois journées, le club pointe à une inquiétante 17e place. Un classement indigne d'un club qui a dépensé près de 180 millions d'euros lors de chacun des deux derniers mercatos estivaux.

    Ce qui est particulièrement préoccupant, c'est que les performances sont aussi décevantes que les résultats. Et comme l'a lui-même admis Simeone, « il est difficile de gagner en jouant mal ».

    Le coach argentin a beau se montrer confiant, le prochain match à domicile contre Villarreal, juste après la trêve internationale, a déjà des allures de dernière chance. L'Atlético devait se battre pour le titre cette saison. Pour l'instant, il se bat pour ne pas sombrer. Le temps presse pour Simeone.

  • US Cremonese v US Sassuolo Calcio - Serie AGetty Images Sport

    TOP : Cremonese

    Quatre équipes de Serie A ont réalisé un sans-faute après deux journées. Et, aussi incroyable que cela puisse paraître, Cremonese en fait partie.

    Les Grigiorossi, qui n'ont accédé à l'élite qu'à l'issue des barrages, ont débuté leur saison par un exploit retentissant : une victoire à San Siro contre l'AC Milan, grâce à un ciseau exceptionnel de Federico Bonazzoli.

    Vendredi, ils ont pris provisoirement la tête du championnat en battant un autre promu, Sassuolo, 3-2, sur un penalty de Manuel De Luca à la 93e minute.

    « À Milan, on ne s'attendait pas à prendre les trois points », a admis le coach, Davide Nicola. « Mais ce soir, j'ai demandé à l'équipe d'être compétitive, et je pense que la victoire est méritée. Nous sommes une équipe en construction, mais j'ai vu la bonne attitude ».

    Et ce n'est peut-être que le début. Le club serait sur le point de signer la légende de Leicester, Jamie Vardy. Pour un club qui n'a jamais rien gagné et dont le plus grand fait d'armes est d'avoir formé Gianluca Vialli, ces jours sont tout simplement fous.

  • TOP : Le Napoli d'Antonio Conte

    La saison dernière, le Napoli a remporté la Serie A avec un seul petit point d'avance sur l'Inter. Et tout porte à croire que la lutte sera tout aussi serrée cette année. C'est pourquoi Antonio Conte, d'habitude si grincheux, affichait un large sourire après la victoire 1-0 de son équipe à Cagliari, arrachée dans le temps additionnel grâce à un but de Zambo Anguissa.

    « Vous avez tous vu ce qui s'est passé », a déclaré le coach italien. « C'est le genre de match où l'on risque gros. J'aurais même été content avec un 0-0 ! Mais nous avons cru en nous jusqu'au bout, et nous avons été récompensés ».

    Le moral de Conte a dû être encore meilleur le lendemain. Non seulement sa nouvelle recrue, Rasmus Højlund, est arrivée à Naples pour passer sa visite médicale, mais son grand rival, l'Inter, s'est incliné à domicile 2-1 contre l'Udinese. Un faux pas inquiétant pour les Nerazzurri, qui ont laissé resurgir leurs vieux démons.

    La route est encore longue, bien sûr, mais le Napoli semble déjà bien plus solide mentalement que l'Inter. Et cela pourrait, une nouvelle fois, faire toute la différence.

  • Rayo Vallecano de Madrid v FC Barcelona - LaLiga EA SportsGetty Images Sport

    PERDANT : Barcelone

    « Je pense qu'un point, c'est suffisant », a admis Hansi Flick après le match nul 1-1 du Barça sur la pelouse du Rayo Vallecano. « On ne méritait pas plus ».

    Flick a vu juste. On pourrait même dire que les Blaugrana ont eu de la chance de repartir avec un point. Pour commencer, le penalty qui a permis à Lamine Yamal d'ouvrir le score était une farce. Et pour couronner le tout, des problèmes techniques ont empêché l'arbitre de revoir l'action.

    Il faut rendre hommage au Rayo, qui a su réagir à cette injustice en égalisant logiquement en seconde période. Ils auraient même pu l'emporter sans un Joan Garcia exceptionnel dans les buts du Barça. Mais la performance de la nouvelle recrue est bien le seul point positif d'une soirée très négative pour Hansi Flick.

    « Je ne suis pas content de mon équipe », a admis le coach. « Le problème était au milieu et en attaque. Nous avons fait trop d'erreurs ».

    Lamine Yamal a bien tenté d'évoquer l'état désastreux de la pelouse, mais il a aussi reconnu que le Barça avait « manqué d'intensité » et qu'il était loin de son niveau de la saison dernière. Un match nul n'est pas une catastrophe, bien sûr. Mais voir le Real Madrid prendre déjà deux points d'avance avant la trêve internationale a de quoi donner matière à réfléchir à Hansi Flick.