Tempête au PSG : Véronique Rabiot règle ses comptes avec Nasser Al-Khelaifi

L’un des épisodes marquants relatés dans l’interview concerne le refus d’Adrien Rabiot de participer à un stage au Qatar en janvier 2019. Alors que son père était gravement malade et que sa grand-mère venait de décéder, le joueur a sollicité une exemption. Une demande refusée par le directeur sportif de l’époque, Antero Henrique, malgré la gravité de la situation familiale.

Véronique Rabiot n’a pas caché son amertume face à cette absence d’humanité. « On savait qu’il allait mourir pendant qu’il serait au Qatar », s’indigne-t-elle.

Récemment, lors du Classique PSG-OM, des banderoles insultantes visant la famille Rabiot ont été déployées au Parc des Princes. Une attaque que Véronique Rabiot dénonce une nouvelle fois fermement, pointant du doigt le manque de réaction des instances du football et du PSG.

Face à ces insultes publiques, elle et son fils ont déposé plainte pour injures. La mère d’Adrien regrette également l’absence de soutien du président de la Ligue de football professionnel (LFP), Vincent Labrune, qu’elle accuse d’être trop proche d’Al-Khelaïfi.

Véronique Rabiot va encore plus loin, insinuant que les supporters du PSG auraient été manipulés par le club pour nuire à son fils. Elle évoque notamment l’existence d’une armée numérique mise en place pour s’attaquer à certaines personnalités du football, une accusation que le PSG a toujours niée.

« Il a été plus que mal aimé, il a été détesté », déplore-t-elle. Selon elle, l’ex-directeur de la communication du club, Jean-Martial Ribes, aurait joué un rôle clé dans ces campagnes numériques. « S’il y a un traître dans l’histoire, c’est lui », conclut-elle avec amertume.

Véronique Rabiot a également tenu à rappeler qu’elle et son fils ne disposent pas du même poids médiatique ou financier que le PSG. « C’est le pot de fer contre le pot de terre », lance-t-elle, consciente des défis auxquels elle fait face.

Malgré tout, elle assure n’avoir aucune peur des représailles. « Je ne marche pas sur des œufs », affirme-t-elle, déterminée à faire entendre sa voix face au géant parisien.