Le week-end a livré un premier frisson en Premier League : peut-être existe-t-il bel et bien une course au titre. Arsenal, pourtant solide leader, a concédé seulement sa deuxième défaite de la saison en s’inclinant à Aston Villa sur un but d’Emiliano Buendia dans le temps additionnel. Une désillusion qui permet à Manchester City de revenir à deux longueurs… et à Villa de se retrouver à seulement trois points du sommet, un scénario inimaginable il y a encore deux mois.
Car après un mercato décevant, beaucoup craignaient que l’effectif d’Unai Emery se soit essoufflé. Villa avait débuté par quatre matchs sans le moindre but et n’avait pas gagné avant le 28 septembre. Puis, la dynamique a complètement basculé : neuf victoires sur les dix dernières journées, seule la défaite à Anfield venant perturber une série quasi parfaite.
Cette métamorphose porte clairement la patte d’Emery. En deux ans, l’Espagnol a déjà mené le club de la zone rouge aux quarts de finale de la Ligue des champions. Aujourd’hui, il réussit à tenir un rythme de prétendant, au point de faire naître, timidement, l’idée d’un vrai défi pour le titre si la cadence perdure.
En attendant, Emery peut savourer : il a de nouveau fait chuter son ancien club. Son bilan cumulé face aux Gunners avec Villa et Villarreal parle de lui-même : huit matchs, quatre victoires, seulement deux défaites.