Ronaldo balance sur le pire joueur avec qui il a joué

C’est dans un climat détendu, entre deux éclats de rire, que le phénomène a lâché le nom qui fait désormais polémique : Thomas Gravesen. Ce milieu de terrain danois, aujourd’hui retraité, avait partagé le vestiaire du Real Madrid avec Ronaldo entre 2005 et 2006. « C’était une vraie calamité », assène le Brésilien, avant de nuancer : « Un gars très sympathique, mais comme footballeur, il était nul. Il avait une frappe de mule, c’est tout ce qu’il avait ». Une critique d’autant plus cinglante que Gravesen, recruté pour renforcer le milieu merengue, s’est surtout illustré par son jeu « violent » et son manque de finesse. Ironie du sort : l’ancien Madrilène a depuis trouvé sa voie… dans le poker, remportant un tournoi à 50 millions de dollars en 2023.

En contrepoint, Ronaldo a rendu un vibrant hommage à ses « meilleurs coéquipiers ». Zinédine Zidane arrive en tête : « Il jouait à un tout autre niveau. Très technique, avec une énorme aisance balle au pied ». Suit Ronaldinho, croisé en sélection brésilienne : « Oh mon Dieu, quelle classe ! Il donnait beaucoup, il apportait beaucoup ». Un contraste frappant avec le portrait peu flatteur de Gravesen, dont le seul talent semblait être… sa capacité à faire trembler les tibias adverses.

Ce rare écart de langage interroge. Lui qui évite traditionnellement les critiques rappelle ainsi la posture de Roberto Baggio, son ex-coéquipier à l’Inter Milan. Le Divin Codino avait expliqué refuser les rôles de consultant pour ne pas avoir à juger les joueurs : « Je n’aimais pas qu’on me critique, alors je ne critique pas ». Ronaldo, lui, semble avoir choisi l’humour et l’honnêteté brute, assumant une franchise qui fait désormais le buzz.

Si Gravesen n’a pas (encore) réagi, une chose est sûre : cette anecdote restera comme l’une des plus savoureuses sorties médiatiques du Fenômeno. Preuve que même les légendes ont leurs comptes à régler… et leurs vérités à lâcher.