PSG, la décision hallucinante de Nasser Al-Khelaifi avant l'Inter Milan

Le Paris Saint-Germain s’apprête à disputer la finale de la Ligue des champions face à l’Inter Milan, ce samedi à l’Allianz Arena de Munich. Si la victoire en Coupe de France a brièvement animé l’actualité parisienne, elle est désormais reléguée au second plan. Pour Nasser Al-Khelaïfi, l’objectif est clair : rester concentré sur le sommet continental à venir, sans aucune distraction.

Le club parisien a pourtant activé tous les leviers possibles pour se préparer à ce rendez-vous : logistique, marketing, communication. Des centaines d’objets promotionnels – écharpes, maillots spéciaux, tee-shirts – sont déjà en vente. Une collection exclusive, prête à être lancée immédiatement en cas de sacre, est également prête. Une stratégie commerciale anticipée… mais à laquelle Nasser Al-Khelaïfi refuse de prendre part.

Malgré l’ampleur de l’événement, Nasser Al-Khelaïfi a expressément demandé à ne pas être impliqué dans les plans liés à la potentielle victoire. Selon les révélations du Journal du Dimanche, le dirigeant qatari redoute de « porter la poisse » à son équipe en validant quoi que ce soit avant le coup de sifflet final. Un comportement qu’il aurait déjà adopté par le passé dans les grandes échéances.

La prudence est telle qu’un ouvrage retraçant le parcours européen du PSG, déjà prêt à être publié, n’a reçu aucune approbation de la part de Nasser Al-Khelaïfi. Le président aurait écarté toute relecture, estimant qu’il sera temps d’en parler après, si tout se passe bien. Cette décision, aussi étonnante qu’inhabituelle, reflète à la fois la pression immense et l’humilité de celui qui dirige le club depuis 2011.

Pourtant, l’enjeu est double pour le Paris Saint-Germain. Sur le plan sportif, une victoire à Munich signerait un premier titre européen majeur. Sur le plan économique, les projections indiquent qu’un tel triomphe permettrait au club de franchir le cap du milliard d’euros de chiffre d’affaires – une première dans son histoire.

Mais malgré cette perspective impressionnante, Nasser Al-Khelaïfi préfère rester dans l’ombre des célébrations préparées. Une posture qui détonne dans le monde du football moderne, souvent pressé de capitaliser. Fidèle à ses principes, le président préfère ne rien laisser au hasard avant l’échéance ultime de samedi soir.