À quelques heures de la Supercoupe d’Europe entre le Paris Saint-Germain et Tottenham, l’Italie du football gronde. Au cœur de la polémique, Gennaro Gattuso, sélectionneur de la Nazionale, digère mal la décision de Luis Enrique de se passer de Gianluigi Donnarumma pour ce choc à Udine. L’ancien coach de l’OM, réputé pour son tempérament volcanique, n’a pas caché sa frustration face à une situation qui pourrait impacter ses plans à l’aube d’échéances cruciales pour la Squadra Azzurra.
Getty
Getty ImagesGattuso dépité par la non-convocation de Donnarumma
Selon La Gazzetta dello Sport, Gennaro Gattuso « aurait bondi de rage » en apprenant que Gianluigi Donnarumma, 26 ans, ne figurait pas dans le groupe retenu par Luis Enrique pour la Supercoupe d’Europe, ce mercredi à Udine (21h). Le portier, héros du sacre historique en Ligue des champions la saison passée, est poussé vers la sortie au profit de Lucas Chevalier, fraîchement arrivé de Lille.
Pour Gattuso, qui a dirigé Donnarumma pendant deux ans à l’AC Milan, il est impensable de se priver d’un gardien « incontestable » et encore auréolé de ses parades décisives face à Liverpool, Aston Villa ou Arsenal.
AFPGattuso s’inquiète pour la forme de Donnarumma avec l’Italie
Le sélectionneur italien redoute que cette mise à l’écart n’affecte le moral et la confiance de son dernier rempart, alors que se profilent deux rendez-vous décisifs pour la qualification à la Coupe du monde 2026. Troisièmes du groupe I avec des matchs en retard, les Italiens recevront l’Estonie le 5 septembre à Bergame avant de défier Israël le 8 septembre en Hongrie.
À un an de la fin de son contrat à Paris, « Gigio » est suivi par plusieurs cadors de Premier League, dont Manchester City, Chelsea et Manchester United, selon La Gazzetta dello Sport. RMC Sport indiquait d’ailleurs plus tôt que Donnarumma était la priorité de Man City en cas de départ d’Ederson, proche de Galatasaray.
AFPLuis Enrique sous les projecteurs à Udine
Présent ce mercredi dans les tribunes, Gennaro Gattuso aura « certainement une pensée de soutien pour Gianluigi Donnarumma » et « n’aura pas très envie de croiser » Luis Enrique, toujours d’après La Gazzetta. Si le technicien espagnol assume ce choix stratégique, il devra aussi composer avec une tempête médiatique venue d’Italie.
Ce nouvel épisode confirme que le PSG, malgré ses succès, reste au centre des débats dès qu’une décision forte est prise. Et cette fois, c’est la Supercoupe d’Europe qui sert de théâtre à un duel d’ego entre deux figures bien trempées du football européen.



