David Beckham avait pourtant juré qu'il ne savait rien. La prolongation de Lionel Messi était pourtant évoquée depuis des semaines, des mois, voire des années. On a même rapporté, parfois à tort, que l'Argentin disposait d'une option d'une année supplémentaire dans son contrat. Mais en septembre, lors d'une émission avant un match de Ligue des champions, lorsqu'on l'a interrogé sur une éventuelle prolongation de Messi, il n'a eu que trois mots : « Nous l'espérons. »
Et c'est ainsi que le récit s'est poursuivi. Personne ne pouvait garantir que Messi allait rester en MLS. Et comment l'auraient-ils pu ? Même si Messi envoie tous les bons signaux, que la direction gère la situation parfaitement et que tout l'argent possible lui est mis à disposition, Messi ne répond qu'à lui-même. Il a 38 ans. Il pourrait gagner plus d'argent en Saudi Pro League, au Barça ou dans n'importe quel autre club avec lequel on l'a associé. À ce stade de sa carrière, Messi joue simplement par amour du jeu. Et cette passion, c'est désormais confirmé, va se poursuivre.
L'accord de trois ans annoncé jeudi par le club confirme ce que beaucoup savaient mais avaient peut-être trop peur de dire à voix haute. Et c'est une aubaine pour la MLS. Malgré tous les discours sur l'amélioration du championnat, le développement durable des joueurs, les profits tirés d'une fréquentation intelligente et l'attrait d'une Coupe du monde, il s'agit toujours d'une ligue qui prospère grâce au pouvoir des stars. Messi n'a pas besoin de continuer à jouer. Mais le football dans son ensemble n'est pas encore prêt à laisser partir Messi, et il a trouvé un foyer confortable dans le sud de la Floride. Tout le monde devrait être reconnaissant qu'il prolonge son séjour un peu plus longtemps.





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