Pes 3, ISS 98, Mario Strikers... Nos jeux de foot de légende !

ISS (International Superstar Soccer) est l'ancêtre de la série PES (Pro Evolution Soccer). Cet opus 98 constitue l'une des premières incursions de l'éditeur Konami dans les jeux de foot 3D. Une approche rafraichissante avec notamment l'apparition de la passe en profondeur (avec le bouton triangle) et de la feinte de frappe que l'on ne retrouvait pas chez FIFA. Des idées de gameplay qui allaient tout changer. Et surtout des noms de joueurs complètement abracadabrants. "Ziderm", "Petiot", "Ronarid" ou encore "Roberto Larcos"... Konami ne disposait pas des licences à l'époque et s'en donnait à coeur-joie pour changer les patronymes des joueurs. Le gardien colombien Farid Mondragon se trouvait renommé en Farid Monraptor dans les opus suivants...

Qui se souvient des salles d'arcade ? Les fameuses "salles obscures" où l'on retrouvait des bornes sur lesquelles tournaient des jeux qu'on ne pouvait pas rêver d'avoir dans nos salons ? Virtua Strikers 2 vient de cet univers-là et son gameplay le laisse deviner. Des frappes lointaines péchues, des tacles à placer avec adrese et timing, de la musique sur les replays et des graphismes révolutionnaires pour l'époque. Un jeu que l'on retrouvait plus tard sur Dreamcast, la dernière console de Sega. Une autre époque.

Fun et très typé "arcade", cette suite beaucoup plus complète d'ISS 64 proposait de très bons graphismes pour l'époque et une prise en main plus rapide et plus permissive (mais moins fouillée) que l'opus sorti sur Playstation. On se souvient notamment de l'effet à mettre sur les frappes de loin avec le bouton Z. La possibilité de tacler le gardien adverse et de simuler des fautes avait généré pas mal de fous rires à l'époque, pour un jeu qui avait bien enrichi la ludothèque de la Nintendo 64.

Que celui qui n'a jamais fait de Ligue des Masters nous jette la première pierre... Ce jeu était tout simplement parfait. Jusqu'à sa jaquette qui avait pris le parti de mettre Pierluigi Collina en avant. Une jouabilité au millimètre, un tout nouveau moteur graphique pour lépoque et surtout une durée de vie immense. Les possesseurs de PS2 et de PC plus tard ne s'en lassaient pas. Un monument.

Pourquoi ce jeu a-t-il une aura si légendaire ? Est-ce son intro avec la fameuse chanson de Chumbawamba et Footix qui virevoltait dans les stades ? Le fait qu'il s'agisse du premier jeu de foot de beaucoup de joueurs ? Du premier jeu tout court de pas mal de monde ? Difficile à dire. En tout cas, Coupe du Monde 98 restera un jeu mythique. Allez, essuyez cette larmichette nostalgique et relancez le !