OM, les cinq enseignements à tirer du nul contre Séville (1-1)

Auteur du but marseillais d’une superbe tête plongeante sur un centre de Murillo (25e), Mason Greenwood continue de s’affirmer comme l’un des leaders offensifs de l’OM. Inspiré, volontaire et percutant, l’Anglais enchaîne les prestations convaincantes depuis son arrivée, au point de devenir indispensable aux yeux de De Zerbi. Il n’a d’ailleurs pas été étranger à l’emprise olympienne en première période.

Si la charnière Balerdi - Medina s’est montrée solide dans l’ensemble, la défense phocéenne a payé au prix fort sa seule vraie absence de concentration. Sur l’unique incursion sévillane de la première période, Sow en a profité pour égaliser d’un tir précis dans la lucarne (36e). L’entrée de CJ Egan-Riley en seconde mi-temps n’a pas bouleversé l’équilibre défensif, mais la vigilance devra être renforcée.

Dans un rôle de chef d’orchestre, Angel Gomes a livré une prestation très propre au milieu de terrain. Toujours disponible, juste techniquement, il a parfaitement dicté le tempo du jeu marseillais. Associé à Rabiot et Hojbjerg, l’ancien joueur de Lille a été l’un des grands artisans de la domination olympienne, notamment en seconde période.

Parmi les nombreux changements effectués après l’heure de jeu, Bakola a particulièrement marqué les esprits. Très actif dès son entrée, le jeune espoir de l’OM a montré de belles intentions. Idem pour Vaz et Nadir, qui ont su maintenir la pression sur la défense adverse. De bon augure pour la profondeur de banc marseillaise, en vue de la saison à venir.

Ovationné par le Vélodrome à son entrée (70e), Pierre-Emerick Aubameyang a effectué ses grands débuts dans une ambiance électrique. Peu après son apparition, il s’est procuré une opportunité sur une ouverture de Rabiot, sans parvenir à conclure. Un retour timide, mais qui laisse entrevoir une montée en puissance progressive pour l’ex-joueur d’Al-Qadisiyah.

Dominateur dans le jeu mais inefficace dans la finition, l’OM enchaîne un second match nul (1-1) après celui face à Valence. Il ne reste qu’une rencontre de préparation, contre Aston Villa le 9 août, avant le grand bain face au Stade Rennais. De Zerbi a désormais une semaine pour affiner ses réglages.