Il est des jours où le talent individuel fait basculer un match. Ce dimanche, au Groupama Stadium, Rayan Cherki a incarné cette lumière, guidant l’Olympique Lyonnais vers un succès net et sans bavure face à un Stade de Reims apathique (4-0). Paulo Fonseca, encore en quête de repères sur le banc lyonnais, tient peut-être là sa première pierre angulaire.
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AFPCherki, le maestro inspiré d’un après-midi maitrisé
On l’avait vu hésitant ces dernières semaines, parfois trop enclin à en faire trop. Mais contre Reims, Cherki a choisi la justesse. À la 36e minute, une percée pleine axe, des dribbles maîtrisés, et une passe millimétrée pour Corentin Tolisso. Le champion du monde 2018 n’a plus qu’à centrer pour Nicolás Tagliafico, clinique devant les cages. Lyon respire, enfin.
La suite ? Un coup franc délicatement déposé sur la tête de Tolisso pour le 2-0 à la 54e minute. Cherki parvient ensuite conclure une action collective d’école à la 79e minute. Almada et Fofana orchestrent, les feintes de Mikautadze désarçonnent, et Cherki fusille Diouf. Le gamin de Décines, tant convoité par Dortmund cet hiver, a fait taire les sceptiques. Et pour parachever l’œuvre, le stratège des Gones a servi sur un plateau Georges Mikautadze dans les arrêts du jeu pour un quatrième et dernier but de l'OL.
AFPReims, spectateur résigné
Face à cette démonstration, Reims n’a eu que peu à opposer. Mamadou Diakhon a bien tenté de réveiller les siens d’une frappe à la 47e minute, mais Lucas Perri s’est montré impérial. Pour le reste, silence radio. Yehvann Diouf, seul rémois à surnager, a multiplié les parades, évitant à son équipe une humiliation plus sévère.
AFPLyon se redresse, le podium en ligne de mire
Après sept matchs sans victoire, cette performance marque un tournant pour Lyon. Les Gones grimpent à la 6e place, doublant Brest et Lens, et reviennent à quatre points du podium. Plus qu’un simple succès, c’est un message envoyé : quand Cherki rayonne, l’OL peut rêver plus grand.



