Neymar, Coutinho, Hazard… Ces stars qui ont fait exploser les budgets pour rien

Harry Maguire détient toujours le record du défenseur le plus cher de l’histoire du football avec ses 87 millions d’euros déboursés par Manchester United. Mais l’Anglais est rapidement devenu la cible des moqueries et des critiques des supporters mancuniens. Maladroit avec le ballon, souvent fautif, Maguire a symbolisé les problèmes défensifs d’un club en quête de stabilité. Relégué au rôle de remplaçant, il est aujourd’hui la caricature du “flop” pour de nombreux observateurs. Si son transfert a suscité beaucoup d’espoir, il reste comme l’un des plus gros gâchis de l’histoire du football moderne.

Recruté en 2022 pour 90 millions d’euros, Antony était censé être un pilier du renouveau mancunien sous les ordres d’Erik ten Hag, qui l’avait déjà coaché à l’Ajax. Cependant, son passage à Manchester United a rapidement tourné au désastre. Incapable de s’imposer en Premier League, Antony a été critiqué pour ses performances irrégulières et son manque d’impact dans les matchs clés. En plus de ses difficultés sportives, des problèmes extrasportifs ont entaché son image. Prêté au Real Betis récemment, il espère relancer sa carrière, mais le poids de son transfert reste un fardeau lourd à porter.

Le transfert d’Andy Carroll à Liverpool est encore aujourd’hui l’un des plus incompréhensibles. Recruté pour 41 millions d’euros, l’attaquant anglais n’a jamais été à la hauteur des attentes. Entre blessures et manque de performances, il devient rapidement un poids pour le club, qui peine à récupérer ne serait-ce qu’une fraction de son investissement.

Le transfert d’Antoine Griezmann à Barcelone pour 120 millions d’euros reste un échec majeur. Jamais réellement intégré dans un système construit autour de Messi, le Français a vu ses performances stagner. Pourtant, son retour à l’Atlético Madrid a marqué un tournant. Sous les ordres de Diego Simeone, Griezmann a retrouvé son meilleur niveau et brille de nouveau. Cette année, il semble prêt à emmener l’Atlético vers les sommets, et son choix d’arrêter sa carrière internationale lui a permis de se concentrer pleinement sur son club. Malgré ce renouveau, son passage au Barça reste un énorme gâchis financier.

Le passage d’Alexis Sánchez à Manchester United est souvent cité comme un des pires échanges de l’histoire. Son salaire astronomique et son manque d’impact sur le terrain ont fait de lui un véritable poids pour le club. Pourtant, quitter l’Angleterre a permis au Chilien de rebondir. Il remporte le titre de champion d’Italie avec l’Inter Milan avant une bonne saison à Marseille. Cependant, la fin de sa carrière est plus compliquée : de retour en Italie, il évolue désormais à l’Udinese, où il est quasiment transparent.

Recruté pour un montant record par Arsenal, Nicolas Pépé n’a jamais réussi à justifier cet investissement. Après des performances irrégulières à Londres, il est prêté à Nice, où il peine également à s’imposer. Aujourd’hui, il évolue à Villarreal en Espagne, où il est quasiment inexistant. Un transfert qui restera l’un des pires investissements d’Arsenal.

À seulement 19 ans, João Félix est transféré pour 126 millions d’euros à l’Atlético Madrid, un montant colossal. Mais il n’a jamais réussi à s’adapter au style défensif de Diego Simeone. Après un prêt infructueux à Chelsea, où il n’a pas convaincu, il rejoint Barcelone pour la saison 2023-2024. Là encore, ses performances sont décevantes, et le Barça décide de ne pas le conserver. De retour à Chelsea, il évolue aujourd’hui principalement comme remplaçant, loin des attentes placées en lui.

Le PSG a déboursé 80 millions d’euros pour faire venir Randal Kolo Muani en 2023, mais l’attaquant n’a jamais su s’imposer. Malgré une première saison en demi-teinte, où il a pu obtenir du temps de jeu, la situation a empiré à l’été 2024. Luis Enrique a décidé de l’écarter totalement, préférant aligner un système sans numéro neuf. Bien que toujours convoqué en équipe de France, Kolo Muani n’entrait plus dans les plans du PSG. En janvier 2025, il est transféré en prêt à la Juventus, symbole d’une expérience parisienne qui aura viré à l’échec.

À son arrivée à Madrid, Eden Hazard était vu comme le successeur naturel de Cristiano Ronaldo. Mais les blessures à répétition et une condition physique douteuse ont transformé cette aventure en un cauchemar. Après seulement quelques éclairs de son talent, le Belge a quitté le Real en 2023, totalement démoralisé. Découragé, il décide de mettre un terme à sa carrière à 32 ans, laissant ses fans et observateurs se demander ce qu’il aurait pu devenir sans ses déboires physiques.

Recruté à prix d’or pour remplacer Neymar, Philippe Coutinho a rapidement sombré sous le poids des attentes à Barcelone. Mal intégré tactiquement, il a été prêté à plusieurs reprises, notamment au Bayern Munich, où il a brièvement brillé avant de redevenir invisible. Transféré à Aston Villa, il n’a pas convaincu davantage en Premier League. À seulement 32 ans, il semble avoir disparu des radars du football européen. Aujourd’hui, il évolue à Vasco da Gama au Brésil, dans un anonymat total. Un parcours décevant pour un joueur qui avait été considéré comme l’un des meilleurs milieux offensifs de sa génération.

Le transfert de Neymar à Al-Hilal en 2023 devait marquer un tournant pour le football saoudien. À 31 ans, le Brésilien était censé devenir la tête d’affiche d’un championnat en plein essor. Mais cette aventure s’est rapidement transformée en fiasco. Handicapé par des blessures et un manque d’implication, Neymar n’a joué que 431 minutes en Arabie Saoudite, un chiffre dérisoire pour un investissement aussi colossal.

En pondérant les 280 millions d’euros déboursés pour son transfert et son salaire, chaque minute de jeu a coûté 650 000 euros au club. Sur le terrain, cela représente environ 40 millions d’euros par mois joué, un rapport qualité-prix tout simplement catastrophique. Si les blessures ont une part de responsabilité, elles n’excusent pas totalement le sentiment d’un immense gâchis financier.

Neymar, autrefois considéré comme l’un des meilleurs joueurs du monde, a laissé à Al-Hilal un souvenir amer. Son passage en Arabie Saoudite restera l’un des plus grands symboles des transferts malheureux, où les attentes ont été écrasées par la réalité.