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Roberto De ZerbiAFP

Milan, mutinerie, critiques : De Zerbi EXPLOSE et règle ses comptes !

Le volcan De Zerbi est entré en éruption ce vendredi à la Commanderie. Après une semaine marquée par la déroute à Reims (1-3), des méthodes jugées brutales (mise au vert forcée, jours de repos annulés) et des rumeurs insistantes l'envoyant à l'AC Milan ou faisant état d'une "mutinerie" dans son vestiaire (selon L'Équipe), l'entraîneur italien de l'OM a décidé de régler ses comptes.

Visiblement "remonté, fâché et énervé", il a livré une conférence de presse fleuve, passionnée et sans concession, balayant les polémiques et réaffirmant son engagement total pour le club marseillais, non sans égratigner au passage certains observateurs. "Aujourd'hui je suis très heureux d'être l'entraîneur de l'Olympique de Marseille, parce que j'adore les polémiques !", a-t-il lancé d'entrée non sans ironie, donnant le ton.

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    Avenir à Milan ? De Zerbi pulvérise la rumeur !

    Concernant l'intérêt supposé de l'AC Milan, De Zerbi a été catégorique et véhément. "Le Milan AC, je vais vous dire la vérité. Personne ne m'a appelé !", a-t-il martelé, démentant fermement tout contact. "Et jusqu'à la fin du championnat, je ne parle avec aucune équipe, je ne flirte avec personne. Ma volonté, c'est de rester de nombreuses années ici. Je n'ai aucune intention de m'en aller. Je le redis encore une fois !" Il a même précisé avoir contacté ses dirigeants, Pablo Longoria et Medhi Benatia, pour leur confirmer qu'il n'y avait rien de vrai dans ces spéculations. Un message on ne peut plus clair sur son avenir immédiat.

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    Ses méthodes contestées ? De Zerbi assume et se défend

    Face aux accusations de management trop dur et aux récits d'un vestiaire au bord de l'implosion, l'Italien a assumé ses choix, tout en se défendant farouchement. Oui, il a cassé la routine cette semaine ("Il fallait la casser"), comme il l'avait fait après Lens avec des entraînements à 5h30 du matin, mais "ce n'est pas une punition". "Je pense que je sais quand je dois les embrasser ou être dur," a-t-il affirmé, rejetant l'idée d'être un "criminel". Il assure avoir le soutien de sa direction et de "beaucoup" de joueurs venus lui parler, qualifiant les incidents rapportés de "choses normales". "Je n'ai aucun joueur contre moi, c'est faux," a-t-il insisté, fustigeant au passage le rôle de "médiateur" prêté à Benatia.

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    Passion, exigence et appel à la révolte

    Revendiquant sa passion dévorante ("Je donnerais ma vie pour mon travail"), De Zerbi a rappelé son exigence absolue : "Je n'accepte pas qu'on fasse les choses en dessous de notre limite maximum". S'il se dit "blessé" par les critiques dont il fait objet, il attend une réaction d'orgueil immédiate de ses joueurs : "Il faut qu'il y ait un choc, une réaction forte [...] aller sur le terrain furieux dimanche, avec l'esprit de Satan, avec un feu intérieur." Il a réitéré qu'il défendrait toujours ses joueurs ("les défaites, c'est moi"), mais que la manière était essentielle : "On peut perdre, mais c'est la manière. Si on donne tout [...] je n'ai rien à dire".

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    Un coach sous pression mais déterminé à réussir

    Cette mise au point volcanique montre un Roberto De Zerbi touché mais pas coulé, fidèle à son personnage passionné et entier. Il assume ses méthodes "extrêmes" pour "emmener l'OM à notre objectif final" (la Ligue des Champions) et semble même galvanisé par l'adversité et la polémique, affirmant que cette journée lui "donne envie de faire trois ou quatre ans" à Marseille. Malgré une crise de résultats et une défense décimée ("Je n'ai qu'un seul défenseur"), le coach italien affiche une détermination intacte. Le message est passé : il est prêt à tout pour réussir à l'OM.