Alors que l’Olympique Lyonnais s’apprête à jouer l’un de ses matchs les plus cruciaux en coulisses face à la DNCG, une autre mauvaise nouvelle vient assombrir l’horizon rhodanien. En pleine reconstruction sportive et financière, le club présidé par John Textor se voit déjà contraint d’encaisser une perte inattendue. Un joueur parti en prêt s’apprête à définitivement plier bagage… dans des conditions loin d’être idéales pour l’OL.
AFP
AFPJohann Lepenant à Nantes, une grosse perte pour l’OL
L’Olympique Lyonnais est sur le point de boucler un transfert qui laisse un goût amer. Selon L’Équipe, le FC Nantes a pris la décision d’activer l’option d’achat de Johann Lepenant, prêté cette saison. Après un bon début de saison sous les ordres d’Antoine Kombouaré, le milieu de terrain de 22 ans s’est progressivement fondu dans le collectif nantais, disputant plus de 2 200 minutes en Ligue 1. Suffisamment convaincant pour que les Canaris officialisent son recrutement.
Arrivé à Lyon en 2022 en provenance de Caen pour 4,25 millions d’euros, Johann Lepenant n’a jamais réellement réussi à s’imposer au Groupama Stadium. C’est donc avec une certaine résignation que le club accepte de le céder pour 2,5 millions d’euros, soit une perte nette de 1,75 million. Un déficit d’autant plus regrettable pour l’OL que la valeur du joueur pourrait rapidement grimper.
AFPNantes se frotte les mains, John Textor grince des dents
Ce sale coup porté par Nantes ne se limite pas à une simple affaire comptable. D’après L’Équipe, Johann Lepenant est déjà courtisé en Serie A, et le président nantais Waldemar Kita pourrait rapidement en tirer une plus-value immédiate. Une opération maligne pour les Canaris, qui pourraient voir dans le jeune milieu un symbole du renouveau après le départ d’Antoine Kombouaré.
Pendant que Johann Lepenant poursuit sa progression en Loire-Atlantique, l’OL constate l’effet d’une gestion peu ambitieuse du dossier, notamment au moment de fixer l’option d’achat. Pour John Textor, c’est un avertissement supplémentaire alors que le club devra justifier sa solidité financière devant la DNCG. Une perte sèche à l’image des choix précipités qui pèsent lourd dans les bilans lyonnais.



