À l’approche d’un été décisif, l’Olympique Lyonnais cherche à renforcer sa stabilité financière avant son passage devant la DNCG. Face à cette urgence, une manœuvre inattendue va permettre au club de souffler : une opération entre deux autres clubs de l’empire Eagle Football va directement profiter à l’OL. Derrière ce transfert, une stratégie bien huilée orchestrée par John Textor, dont les effets devraient rapidement se faire sentir sur les finances lyonnaises.
AFP
AFPIgor Jesus, un transfert stratégique au bénéfice de l’OL
À quelques semaines de son audition devant la DNCG, l’Olympique Lyonnais peut s’appuyer sur une rentrée d’argent bienvenue. En effet, Botafogo, club brésilien également détenu par John Textor, est sur le point de conclure une vente estimée à 20 millions d’euros (hors bonus) avec Nottingham Forest, selon plusieurs médias brésiliens. L'objet du transfert ? L’attaquant Igor Jesus, qui réalise une saison remarquable avec sept buts et une passe décisive en 23 matchs, malgré les difficultés sportives de Botafogo, actuellement 11e du championnat après 10 journées.
Ce deal n’est pas anodin pour l’OL, qui détient désormais les droits économiques du joueur. Autrement dit, les bénéfices de cette vente ne seront pas perçus par Botafogo, mais bel et bien reversés dans les caisses du club lyonnais. Une astuce comptable dans laquelle John Textor, fidèle à ses méthodes, démontre à nouveau sa capacité à manœuvrer habilement au sein de son réseau de clubs.
Getty Images SportUne opération financière majeure pour Lyon
Si Igor Jesus n’a jamais porté le maillot lyonnais, il pourrait bien devenir l’un des artisans du redressement financier du club. Cette stratégie n’est pas une première : l’OL avait déjà sécurisé les droits économiques de Thiago Almada et Luiz Henrique, en prévision de futurs transferts.
Alors que l’ombre d’une relégation administrative en Ligue 2 plane encore sur le club, cette opération pourrait offrir une bouffée d’oxygène salutaire. Le transfert d’Igor Jesus apparaît ainsi comme un véritable “cadeau” de Botafogo à l’OL, au moment où chaque euro compte.

